| .:: Je ne fais que suivre la danse de mes envies ::.Sujet: .:: Je ne fais que suivre la danse de mes envies ::. Sam 4 Mai - 23:42 | |
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Sujet: Re: .:: Je ne fais que suivre la danse de mes envies ::. Dim 5 Mai - 5:14 | |
| ❝Dancin’ and grindin’ in the pale moonlight❞ Il faisait chaud. Et c’était foutrement bruyant. Mais pire que tout cela encore, il y avait des gens. Trop de monde, une bande de débiles sans intérêt. Qui se trémoussaient et se frottaient les uns aux autres, telles des créatures en chaleur. Tout ce qu’elle pouvait haïr concentré en un seul endroit. Et elle se trouvait au milieu de cette agitation indigne et dégoutante. Tout ça à cause de sa mère. Ha, la vieille sorcière ne perdait rien pour attendre, la vengeance ne serait que plus douce une fois mise à exécution. Elle n’avait rien trouvé de mieux que prévenir une amie que sa fille était à Rome, et qu’elle avait désespérément besoin de sortir. Pire encore, son père, papa adoré, avait joué son rôle dans cette fourberie sans nom. Résultat, elle n’avait pas pu refuser, malgré le fait que chaque parcelle de son corps le désirait ardemment.
Son regard était las. Elle les fixait se déhancher de façon vulgaire et ridicule. Marloes n’aimait pas ces filles qui n’étaient pas comme elle. Qu’importe qu’elles aient été ses amies, il y a des années de cela. Ca ne l’intéressait plus. Pas plus que d’avoir un de ces types entre ses cuisses. Elle les voyait baver tels des chiens en manque devant les robes trop courtes, les sous-vêtements trop voyants. Tant d’indécence ! Un peu plus et elle pourrait en défaillir ! Car évidemment, elle était mieux que ces pimbêches. Bien coiffées, sa longue chevelure remontée en chignon. Maquillée, et surtout, vêtue d’une robe aussi seyante que hors de prix. Noire, moulante, et révélant son décolleté plus que fourni, sans le découvrir.
Marloes était bien plus plaisante que ces pétasses alcoolisées. Même perchée sur ses talons, dépassant tellement de monde dans cette foule grouillante. Ils ne valaient pas mieux les uns que les autres, et l’envie de quitter cet endroit sur le champ était plus tentante que jamais. Hors de question de danser. Elle n’était pas faite pour cela, observant de loin, le mépris peint sur son masque de marbre. Pas suffisamment, loin, car elles étaient de retour, riant à gorges déployées, essoufflées. Ne me touchez pas. Oh non, surtout pas.
Un regard. Elle croisa le sien, le reconnu. La blonde se figea, surprise. Personne ne devait la voir ici ! Mais il était trop tard, à présent. Il l’avait vue, elle l’avait reconnu. Edward. Un Icidio, un imbécile parmi les enfoirés. Il voulait quelque chose d’elle, elle en était sure. Par contre, elle ne put prévoir ce qui allait se passer. Ces mains saisissant ses bras, pour la trainer vers lui, la pousser trop proche de lui, dans ses bras ! Les diablesses ! Elles avaient vu le regard, l’expression désemparée sur le visage de la néerlandaise. Et, écervelées, avaient pris cela pour tout autre chose, un émoi soudain à la vue d’un être convoité. Elle allait leur faire payer, à elles aussi.
Pour l’heure cependant, elle avait autre chose à régler.
Elle était là, contre lui, si proche. Le souffle coupé, les mirettes écarquillées. Il lui fallut quelques secondes pour réaliser, retirer ses mains avec dégoût. Le toiser, le haïr et souhaiter l’étrangler lui aussi. Il n’avait rien fait. Ah si, il était là. C’était suffisant. C’était déjà trop. Puis elle ne savait plus quoi faire. Rester là, l’esprit empli d’une colère grondante, ou quitter les lieux, fières. Sous le regard vainqueur de ces vipères. Ah non ! Doublement non ! Pas question qu’elle leur fasse ce plaisir, persuadé que leur but était là, les fourbes.
« Enfoiré. »
Il était le seul sur qui elle pouvait se défouler dans la seconde. Plus vraiment sur la piste de danse, elle ne serait pas obligée de se ridiculiser. Plutôt mourir. Elle recula d’un pas, tirant sur les vêtements de cet imbécile. Hors de question de le toucher directement. Elle sentait le regard des chiennes sur elle, et souffla, mâchoire crispée.
« Tu vas me le payer. »
Il n’avait qu’à pas être là. |
Sujet: Re: .:: Je ne fais que suivre la danse de mes envies ::. Dim 5 Mai - 16:08 | |
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Sujet: Re: .:: Je ne fais que suivre la danse de mes envies ::. Dim 5 Mai - 21:29 | |
| ❝Dancin’ and grindin’ in the pale moonlight❞ C’était un cauchemar. Du genre atroce et dont elle voulait s’échapper au plus vite. Mais Marloes ne pouvait pas. Trop conne, trop fière. Étouffée par sa connerie, elle ne se sentait pas capable de mettre fin à cette supercherie et prendre ses jambes à son coup, quitter les lieux et tout oublier. Pourtant, ce serait le plus simple, le plus radical. Ignorer ce crétin, se venger de ces garces. Mais tout cela n’était qu’un espoir vain, une envie impossible à satisfaire. Pas question de faillir, pas question de montrer ces émotions qui lui bouffaient les tripes tout à coup. Non. Rester fière, maîtresse d’elle-même. Tête haute et sourire hautain, quoi que crispé.
Et lui alors !
Bien que répugnée par les contacts physiques, quels qu’ils soient, elle mourrait d’envie de le gifler. Il n’avait rien fait pourtant, si ce n’est être là, et avoir croisé son regard. C’était ce qui avait déclenché tout ça, alors, c’était lui coupable. Tout rejeter sur les autres pour ne pas avoir à penser, regretter ou s’interroger. Parce que c’était plus facile qu’accepter une autre vérité.
L’entendant, elle ne put qu’afficher une moue pleine de dégoût, ses mirettes pâles lui promettant de le lui faire payer. Était-il donc aveugle ? Ou con. Oh oui, cela lui semblait tout à fait crédible, tout à coup. D’un autre côté, les types comme lui brillaient rarement par leur intelligence. Oh, tout cela n’était qu’un ramassis d’idées préconçues, de stéréotypes qui lui convenaient parfaitement. Pourquoi chercher plus loin alors qu’on lui offrait le nécessaire sur un plateau d’argent ? Là était le problème. Elle avait tellement de désintérêt pour ses semblables que jamais elle ne chercherait à les connaître. Perte de temps ridicule et inutile. Évidemment.
« Ferme-la. » Je te hais, ne t’en fais pas.
Tant d’élégance. Ce n’était pas comme s’il le méritait, de toute façon. Il ne méritait rien du tout, pas même un regard, et pourtant. C’était arrivé. Une erreur stupide, un évènement inattendu. Et ce geste ! Inconsidéré ! Quel con. La princesse fronça les sourcils et voulu émettre une objection, n’obtenant cependant que d’autres mots vides de sens de la part de l’Icidio. Elle se ravisa, tentant d’occulter le dégoût qu’elle ressentait à cet instant. Sa main tirant sur son poignet, la trainant derrière lui sans ménagement. Depuis quand osait-on la traiter ainsi ? Ah non ! Personne ne se comportait ainsi avec Marloes. Personne n’avait le droit de lui dire quoi faire, quelle hérésie ! La voilà qui s’indignait intérieurement, exagérant, dramatisant. Tout en se retenant de justesse de le repousser, une fois de plus.
Ils étaient dehors, à présent. Bien plus plaisant, elle avait presque honte de l’avouer. Retenant un soupir, la blonde glissa son regard sur lui, buta sur ce sourire détestable, et souffla légèrement. Sourcils haussé, frottant son poignet précédemment touché par ce pouilleux, elle refusa son offre d’un mouvement de tête. Dédaigneuse.
« Rien du tout. » Elle pinça les lèvres, la colère au bord de celles-ci. « Elles ont cru qu’on se connaissait. » Quelles idiotes ! « Ne va pas t’imaginer que tu m’intéresse. » Ce serait stupide.
Elle garda un juron pour elle, bras croisés sous l’opulence de sa poitrine. Le tissu de sa robe collait légèrement à son dos. Dieu que cela pouvait être désagréable. Mal à l’aise, elle tentait cependant de le cacher derrière ce masque d’indifférence trop usé, trop utilisé.
« Et tu me veux quoi, au juste ? »
Au moins, il faisait frais ici. Il n’y avait personne, si ce n’est lui. Un problème parmi tant d’autres. Tant qu’il ne la touchait plus, ça irait. |
Sujet: Re: .:: Je ne fais que suivre la danse de mes envies ::. Mar 7 Mai - 20:31 | |
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Sujet: Re: .:: Je ne fais que suivre la danse de mes envies ::. Jeu 9 Mai - 18:50 | |
| ❝Dancin’ and grindin’ in the pale moonlight❞ Cette situation n’était pas à son goût. Le fait qu’il l’ait touchée n’était rien, au final. Sa présence, elle, était un problème d’un tout autre genre. Elle ne lui faisait que bien peu confiance, c’était un Icidio. Non pas qu’elle les craignait d’une quelconque façon, non. Simplement, ils n’étaient pas à Falcone, ici. Un fait qui pouvait s’avérer quelque peu problématique, selon ce que ce type avait derrière la tête. Après tout, elle se méfiait toujours, quoi qu’il arrive. C’était bête, mais c’était ainsi. Difficile d’accorder sa confiance à des gens qu’elle haïssait. Encore pire lorsqu’il s’agissait d’un type qui faisait partie d’un groupe n’ayant pas la réputation la plus douce qui soit. Surtout qu’en s’y penchant un peu plus, il n’avait pas l’air dans son état normal. Non pas qu’elle s’en souciait réellement. C’était surtout à elle qu’elle pensait. Avant tout et tout le monde, évidemment.
Il souriait. Dieu qu’il avait l’air con avec ce sourire. Une réflexion qui faillit lui arracher un ricanement, mais qui ne se traduisit que par un rictus moqueur et sans intérêt. Toujours dans la même position, debout et tendue, bras sous la poitrine et sourcils froncés, elle l’observait. Sans intérêt aucun, non. Cherchant plutôt à comprendre ce qui pouvait se tramer dans sa petite tête. C’est alors qu’il parla. Oh, qu’il pouvait être con, ce pauvre garçon. Pensait-il vraiment qu’elle allait craindre ce genre de menace si mal dissimulée ? Était-il donc si bête ?
Si c’était le cas, elle jouerait le jeu. Parce qu’elle commençait à franchement s’ennuyer, tiens. Et que lorsque l’ennui vient, on était prêt à tout pour le faire partir, au plus vite.
« Peur ? Mais de quoi donc ? » Elle sourit, un peu plus, tournée vers lui à présent. « Tu sais. Toi ou un autre, ça aurait été la même chose. Alors rassure-toi, tu n’es pas exceptionnel. » Un haussement d’épaules. « Tu ne mérites pas d’être haï plus qu’un autre. »
Et Marloes de sourire un peu plus. Qu’il profite, c’était si rare, vraiment.
« Et que faudrait-il que je fasse pour que tu ne répandes pas cette odieuse rumeur ? »
Il pouvait bien, elle s’en fichait. Cependant, elle était curieuse, un peu trop peut-être. Ou voulait juste se distraite. Et cet imbécile semblait parfait pour ça. Elle fit d'ailleurs un pas vers lui, son regard posé sur le sien. Lui donner l'impression qu'elle était intéressée, voilà ce qu'elle devait faire.
Il restait à espérer qu'il était suffisamment con. |
Sujet: Re: .:: Je ne fais que suivre la danse de mes envies ::. Jeu 9 Mai - 20:55 | |
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Sujet: Re: .:: Je ne fais que suivre la danse de mes envies ::. Sam 11 Mai - 3:55 | |
| ❝Dancin’ and grindin’ in the pale moonlight❞ Même si elle faisait la fière, Marloes n’y connaissait rien à ce jeu-là. Le jeu des grands, de la manipulation. Bien loin d’être la plus douée, elle qui depuis longtemps s’était restreinte à observer, sans chercher plus. Ni contact ni paroles. Non, la haine lui avait toujours suffit, et encore, ce mot était trop fort. Du mépris, du dégoût. Comme de la jalousie masquée en quelque chose de pire, de plus dégueulasse aussi. Elle n’était pas grand-chose, Marloes, mais se pensait grande, se pensait forte. Alor ce soir, elle jouerait à son jeu, au jeu de ceux qui se pensent plus forts, plus intelligents. Parce qu’elle n’en savait rien, au fond.
Malgré tout, elle se contentait de le regarder. Sourire aux lèvres, sans trop savoir quoi exprimer. L’amusement ? Le mépris ? Le dégout ? Ou tout bonnement un mélange de tout ça. Elle devait en être capable, tiens. Après tout, ce n’était pas bien différent de ce à quoi elle était accoutumée, à quelques différences près. Comme le fait qu’elle sentait s’engager dans quelque chose qu’elle ne pourrait pas maîtriser. Ah, la bonne blague. Marloes maitrisait toujours tout, qu’elle idée ! Penser le contraire serait stupide. Juste de quoi la déconcentrer. Car elle devait le surveiller, oui. Ses mouvements et ses gestes. Refusant de se faire avoir. Allons, il n’avait pas l’air d’une flèche ce type. Pas vilain, elle pouvait l’admettre, mentalement. Mais intelligent. Surement pas.
Oh, c’était mal de sous-estimer les autres. Quoi que tellement gratifiant. Et puis, lui surement en faisait-il de même, se basant sur un détail idiot. Idée préconçue que les blondes étaient stupides peut-être. Pourquoi pas ! Qu’il y croit donc, tiens ! Elle n’aimait pas se rabaisser, Marloes. Tout comme il y avait des chances qu’elle se trompe sur tout ça. Au fond, ce n’était pas un mauvais garçon, qui sait ? Il ne lui voulait surement rien de mal, après tout. Oh oui, ce devait être ça. Rien de mal. Quelle mascarade idiote. Il n’en pouvait être autrement. Il voulait surement quelque chose d’elle, et supposer quoi lui donnait envie de le gifler. Ou fuir. Sauf qu’elle ne ferait rien, ni l’un ni l’autre. Les gens voulaient toujours quelque chose. Que ce soit d’elle ou des autres.
« Oh. »
Rien de plus, non non. Pas besoin, voyons. Il ne le méritait pas, qu’elle idiotie. Et puis, elle n’avait bien d’autre à exprimer que cela. Au final, il s’effondrait tout seul, le pauvre. Tentative de chantage raté. Presque adorable. Il était ridicule, voilà tout. Et la blonde, elle voulait rire, encore. Mais s’efforçait de garder encore un masque suffisamment froid. Lui, il s’était rapproché aussi, finalement. Trop, trop vite. Ah, elle n’avait pas fait la maligne longtemps, tiens. Le voilà que, téméraire au possible, il passait son bras autour de sa taille, pour la tenir contre lui. Qu’attendait-il donc, au juste ?
« C’est ce qu’ils disent tous. Ne t’en fais pas. »
Cela ne voulait rien dire de bien pertinent. Juste la seule chose qu’elle avait trouvée à lui répondre, tandis que le dégoût l’emplissait. Qu’il retire ses mains sales d’elle ! Lèvres pincées et le regard plus dur qu’elle ne l’aurait dû, elle recula légèrement. Rien qui ne le ferait lâcher prise, malheureusement. Alors, elle saisit son bras, aussi fermement que possible, sans que tout s’effondre non plus. Allez, juste paraître un peu moins froide.
« Pourquoi toi plus qu’un autre, hm ?. »
Pourquoi est-ce que lui serait à la hauteur, hein ? Et la blonde soupira légèrement, pinçant les lèvres. Leur différence de taille était ridicule. Oh non, elle ne devait rien dire, il risquerait de mal le prendre. Ils réagissent toujours de la même façon sur ce détail. Enfin, il n’avait pas l’air découragé non plus. Sale teigne d’Icidio. Agaçant, dérangeant et fichtrement imbécile.
« Tu ne m’intéresses pas. »
Elle repousse son bras pour de bon cette fois, et tourne les talons, s’éloigne de quelques pas. Fatiguée du contact. Qu’il y avait-il de compliqué dans cette simple demande ? Ne pas la toucher. Était-ce donc au-delà de leur compréhension limitée. |
Sujet: Re: .:: Je ne fais que suivre la danse de mes envies ::. Lun 13 Mai - 19:14 | |
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Sujet: Re: .:: Je ne fais que suivre la danse de mes envies ::. Jeu 16 Mai - 23:19 | |
| ❝Dancin’ and grindin’ in the pale moonlight❞ Rien que ça ? Le meilleur ? Eh bien. En voilà un que la modestie n’étouffait pas. Autant dire que si elle avait été d’humeur, elle aurait ri. De bon cœur, si seulement c’était possible. Alors là, simplement, elle affichait un sourire en coin, moqueur et amusé à la fois. Il était presque distrayant, ce jeune homme. Presque. Et plus que cela, elle se demandait bien ce qui lui permettait d’affirmer telle bêtise. Après tout, elle tenait à le rappeler, il n’avait rien de bien fabuleux. L’allure d’un type tout à fait banal. Et idiot. Ah, Marloes. Trop méchante pour son bien, c’était triste. Ou juste aveuglée par son propre orgueil, sa propre bêtise.
Cependant, c’était amusant, au fond. Il se pensait le meilleur. Elle était persuadée d’être au-dessus des autres. Un duo d’imbéciles tellement ridicules. Et elle s’obstinait à le mépriser et le ridiculiser, parce que c’était toujours ce qu’elle faisait de mieux. Et pire, c’était tout ce qu’elle savait faire. Après tout, pourquoi mériterait-il plus que ce qu’elle pouvait donner ? Oh non, il n’y avait aucune raison. Même le fait qu’il soit, soi-disant, le meilleur. Elle n‘en avait que faire de son opinion à lui, quand bien-même elle l’avait interrogé. Il pouvait bien se décréter empereur suprême de imbéciles de Falcone qu’elle ne risquait pas de lui faire une révérence.
« Éblouissante modestie. » Elle n’avait pu retenir cette petite remarque.
Et le voilà qui ripostait. Suffisamment pour lui faire hausser les sourcils. Presque surprise. De quel droit ? De quel droit osait-il remettre en doute ce genre de chose ? Oh, il en fallait peut pour piquer sa fierté, à vrai dire. Surtout lorsqu’elle était déjà de base ennuyée voir agacée. Et si en plus, c’était une espèce de vermisseau dans son genre qui se le permettait, eh bien. La grande blonde sur échasse ne pouvait que réagir. En silence cependant, se contentant de se tourner vers lui à nouveau. Le fixant avec un mélange de frustration et d’interrogation. Bien sûr.
« Comment ne pourrais-je pas l’être ? » Elle ricana, si fière d’elle. Se faisant doucement avoir, tiens.
Se rendait-elle seulement compte qu’il la trainait doucement dans son jeu, a ainsi titiller cet égo bien plus grand qu’elle ne l’admettait ? Quelle pauvre naïve. Lorsque l’on réfléchissait un peu, Marloes n’était pas le poisson le plus difficile à ferrer, ça non. Glaciale en apparence et potentiellement difficile à atteindre. Mais de loin pas impossible, quand on savait user des bonnes armes.
Qu’il mentionne leur différence de taille la fit légèrement tiquer. Non pas qu’elle s’en retrouvait vexée, bien trop habituée. D’autant plus qu’elle ne l’envisageait nullement pour quoi que ce soit, actuellement. Et pourtant, malgré tout cela, la blonde se rapprocha à nouveau. Toute fière et pimpante, trop sûre d’elle.
« Si comme tu le dis, tu es le meilleur… Évidemment que je suis à la hauteur. La question ne se pose pas. » Elle sourit en coin, penchant la tête. « Te permettrais-tu de choisir une personne pas à la hauteur, vraiment ?. » Elle retournait légèrement ses paroles contre lui, malgré tout. Tout en entrant dans son jeu.
Qui plus est, elle s’était rapprochée de lui. Pas trop, évidemment, il ne fallait pas rêver. Mais suffisamment pour qu’il suppose qu’elle ne partirait pas.
« Mais sans preuve, je ne peux pas te croire. »
Ah. Elle allait perdre à continuer ainsi. Vraiment. |
Sujet: Re: .:: Je ne fais que suivre la danse de mes envies ::. Ven 17 Mai - 6:59 | |
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Sujet: Re: .:: Je ne fais que suivre la danse de mes envies ::. Dim 19 Mai - 20:39 | |
| ❝Dancin’ and grindin’ in the pale moonlight❞ Cette soirée qui s’annonçait comme le spectacle affligeant du ridicule humain en train de se trémousser au rythme de musiques stupides devenait doucement quelque chose de tout autre. A savoir, une espèce de confrontation d’égo, et de savoir qui des deux ferait le fier plus longtemps. De la fierté, Marloes en avait, et pas qu’un peu. Presque trop. Oui, définitivement trop. Quant à l’Icidio face à elle, il n’avait l’air nullement en reste, vraiment. Un paon et un coq participant tous les deux à un concours d’imbécilité, pourquoi pas. D’autant plus que lui et elle ne semblaient pas avoir le même objectif. Lui avait l’air de vouloir un peu plus de proximité et plus encore entre eux, menant à quelque chose qu’elle abhorrait. Alors que de son côté, elle ne souhaitait que le voir déguerpir. Du moins, c’était son désir lorsqu’il l’avait trainée dehors. Actuellement, la donne avait quelque peu changé. A savoir qu’il titillait quelque peu sa curiosité et l’amusait suffisamment pour que la petite princesse prétentieuse daigne faire attention à lui.
Au fond, elle était en train de se faire avoir. Et pire encore, jouait le jeu, idiote qu’elle était.
Ce fut donc un semblant de sourire qui étirait ses lèvres, une fois de plus, lorsqu’elle reposa ses prunelles pâles sur lui. Avant que ce semblant d’hilarité muette ne se transforme en une interrogation frustrée. Sourcils haussés et une moue contrariée. Comment pouvait-il ne pas l’Avoir choisie, hein ? Elle était un bien meilleur choix que toutes ces petites dindes idiotes et laides qui peuplaient cette boîte de nuit en tout cas. Ou pire, Falcone. Oh, Marloes. Elle avait une bien trop haute opinion d’elle-même, idiote qu’elle était. Triste, si triste, vraiment.
Alors, elle continua de le fixer, sourcils froncés et moue outrée. Muette et pourtant piquée au vif. Oh, une fois de plus, elle avait envie de lui arracher ce sourire à coup d’ongle et le piétiner. Espèce de sale petit impertinent ! Oh, mais de quel droit ! Une fois de plus, elle s’offusquait toute seule, ne laissant échapper aucun reproche, cela dit. Se contentant, impuissante, de le fixer alors qu’il lui tournait le dos.
Vint alors le moment où il dit un mot de trop. Retenant un juron, elle ne réfléchit pas. Et d’un mouvement témoignant d’une idiote profonde et surtout, surtout fait qu’il l’avait vexée, trop prise par ce jeu insensé, elle lui jeta une de ses chaussures. Refusant de faire le moindre geste pour le rattraper, et perdant au passage une bonne douzaine de centimètres, elle pouvait au moins au moins faire cela. C’était totalement inconsidéré, d’autant plus qu’elle venait surement de ruiner ladite chaussure. Quelle idiote, vraiment.
« Je ne t’ai pas donné la permission de partir, que je sache. » Elle tentait de garder son calme, mais dans sa voix l’on pouvait nettement sentir une inflexion contrariée, outrée même.
Marloes se sentait conne maintenant. Et ne trouva rien de mieux à faire que retirer la seconde, histoire d’être un peu moins ridicule. Le sol était sale. C’était dégoutant. Et la voilà pieds nus, perdant de cette hauteur qu’elle aimait tant. Ce qui ne l’empêcha pas d’ajouter, toujours aussi pompeuse et hautaine :
« Je suis bien plus exceptionnelle que toutes les petites pétasses que tu as pu croiser. Tu me prends pour qui, hein ? » Elle se faisait avoir là, c’était idiot. Mais voyez-vous, Marloes n’aimait pas qu’on puisse remettre en doute sa valeur. Totalement contradictoire avec le fait qu’elle ne supportait personne et n’avait cure de leurs opinions. Quoi que. Il n’y avait rien de plus insultant que se faire parler de la sorte par une personne qu’on jugeait inférieure.
Mais au final, elle était bien bête de répondre à la provocation de la sorte, vraiment.
« Et qu’est-ce que tu veux de moi, au juste ? » Elle allait lui prouver, tiens. « Oh et. Rends moi ma chaussure, aussi. » Immédiatement. |
Sujet: Re: .:: Je ne fais que suivre la danse de mes envies ::. Sam 25 Mai - 12:00 | |
| - Spoiler:
Désolé du poste, mais je ne voulais pas te faire attendre plus longtemps x_x
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Sujet: Re: .:: Je ne fais que suivre la danse de mes envies ::. Mer 29 Mai - 6:46 | |
| ❝Dancin’ and grindin’ in the pale moonlight❞ La défaite ? Marloes ne connaissait pas ce mot. Elle ne voyait pas là une fin, juste un fâcheux contretemps. Comment pourrait-il en être autrement pour une femme butée comme elle, dotée d’une flamboyant orgueil et ayant une aussi haute opinion d’elle-même ? Il n’y avait que des détours forcés, la destination finale n’était jamais atteinte. Parce que ce genre de chose était effrayant pour elle. Imaginer perdre la partie face à une personne inférieur, il n’y avait rien de pire pour la faire cauchemarder ! Pauvre petit agneau qu’elle était, prise au piège face à au grand méchant loup. Parce qu’elle ne le montrait pas, mais sous ces couches de vantardise et d’égo surdimensionné, elle était coincée. Embarrassée de se faire si facilement avoir, de quelques provocations trop bien pensées, trop ben placées. Comment un type comme lui pouvait-il avoir deviné ? Non, impossible. Juste de la chance, celle de l’ignorant. Comment pouvait-il avoir compris qu’il en fallait de peu pour la faire vaciller, hein ? La blague.
Elle restait fière et droite, le menton levé et la poitrine gonflée d’un orgueil idiot. Car elle était bien ridicule, la blondinette, pieds nus sur le sol sale et humide, un peu moins grande qu’elle ne l’était au paravent. Ah, quel sentiment haïssable que de se sentir comme vulnérable face à autrui ! Allons, elle le dominait toujours. Du moins en taille. Et surement au niveau de l’égo aussi. Il ne pouvait en être autrement, qu’il cesse de faire comme si ce n’était pas le cas ! De plus, il revenait. N’était-ce pas là la preuve qu’elle était aussi merveilleuse qu’elle le clamait, avec une fierté non-dissimulée ?
Vint alors son rire. Une moue outrée et presque dégoutée peignit soudainement le visage de la néerlandaise, qui en son sein était blessée. Pourquoi quoi riait-il ? Ou plutôt… De quel droit ? Le petit impertinent ! Et, alors qu’elle s’apprêtait à répliquer pour lui faire comprendre qu’elle n’appréciait pas du tout, le voilà qui revenait sur un tout autre chemin. Hm, la brosser dans le sens du poil pouvait avoir du bon. Il était malin, il avait dû comprendre bien vite que flatter son égo pouvait aider. Même si la concernée, elle, ne fit que se féliciter intérieurement d’avoir réussi à l’en convaincre. La meilleure, oui ! Perdant de sa méfiance, idiote qu’elle était, elle n’envisagea qu’à peine qu’il pouvait se moquer.
« Voilà qui est mieux. » s’était-elle sentie obligée de rajouter, se complaisant dans cet aveu. Elle se voilait la face, à vrai dire.
Parlant d’aveu, ce qui suivit la laissa dans un tout autre état. Tout à coup décontenancée. Une gêne prenante qui venait lui chatouiller les côtes et lui mordre la poitrine, sans honte. En quelques mots, ou plutôt, grâce à deux mots tout particuliers, il avait réussi à réveiller quelque chose contre elle ne pouvait rien. L’embarras, la gêne. Car la petite était bien démunie quand on en venait à évoquer de tels sentiments, qui sous ce masque froid, avaient une certaine importance pour elle. Surprenant, ou tout à fait prévisible, à voir. Malheureusement pour elle, ou pour lui, c’était selon, elle ne resta pas bien longtemps muette et troublée, espérant juste qu’il ne remarque pas la rougeur soudaine de ses joues. Et, dédaigneuse au possible, elle répliqua, tentant de garder son sérieux :
« Et pourquoi accepterais-je une chose pareille ? Je ne suis pas une putain avec qui on passe une nuit en échange de quoi que ce soit. »
Il y avait dans ses paroles une fierté vibrante envers sa propre personne, qui témoignait de sa fierté blessée. Un prétexte derrière elle dissimulait le trouble qui venait de naître en elle. Pourquoi donc avait-il dit cela ? Elle n’en savait rien. Et cela faisait beaucoup d’interrogations sans réponses.
Avisant la chaussure qu’il tenait toujours, elle soupira, agacée, et fit quelques pas pour la récupérer, se retrouvant tout à coup bien proche. Trop proche. Et, lâchement, se détestant soudainement pour cet embarras qui n’avait pas lieu d’être, elle recula d’un pas, jetant derrière elle son bien précédemment reprit.
Ainsi, elle avait l’air d’une pauvre idiote. Elle se pavanait toujours devant lui, son regard gris le fixant sans ciller. Pourtant, il n’avait surement pas manqué la façon dont ce dernier avait fui un peu plus tôt, et si elle était malchanceuse, surement s’était-il rendu compte de son rougissement.
« Puis. Pourquoi accepterais-je ? »
Pourquoi posait-elle la question, surtout ? Surement parce qu’encore, elle était persuadée qu’il ne pouvait rien contre elle. Alors que la vérité était plutôt qu’elle se faisait doucement avoir. |
Sujet: Re: .:: Je ne fais que suivre la danse de mes envies ::. Sam 1 Juin - 19:42 | |
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Sujet: Re: .:: Je ne fais que suivre la danse de mes envies ::. | |
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