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ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE

Mary J. Cohen
Mary J. Cohen
MessageSujet: ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE EmptyLun 6 Mai - 16:06



DANS LA CITÉ DES ANGES
EN CES BORDS DU MEXIQUE
NOUS TENTONS L'ÉVASION
DANS LE FEU DE LA PASSION
Mary.
Mary n'était pas celle dont on avait besoin lorsqu'on voulait être heureux.
Elle n'était pas celle qu'on voulait voir près de nous, ni sentir à nos côté – encore moins sentir son souffle. Elle n'était pas celle dont le sourire avait cette épice réconfortante qui chauffait les côtes dans ces moments là – elle les tiraillait fort, elle. Mary, c'était celle dont on avait besoin pour autre chose – mais pas pour ça. On avait besoin d'appeler sa peau épicée, sa peau qui avait mangé le soleil pour qu'elle donne un peu de sa chaleur. C'était son corps qu'on réclamait en premier et non pas sa vivacité d'esprit, ou encore son amitié – quel amusement. C'était son sourire, c'était ce rire fort et bruyant qu'elle avait toujours collé au fond de sa rétine des mers – c'était pour ça, pour ces éclats, pour son ivresse, pour son excès.
On demandait Mary pour le plaisir, et elle en avait tout autant.
Mais quand il s'agissait d'être heureux, Mary tâchait.
Une tâche – un dérapage.

Mary tâchait. Elle n'allait pas, elle détonnait ; c'était un grésillement, un bourdonnement agaçant. Ses épaules brisaient le mot – elle n'allait pas avec. Elle était comme une intruse et on n'en voulait pas – et il ne fallait pas en vouloir. C'était une tâche, grossière et malhabile dans un paysage tout ce qu'il y a de plus paisible – de plus humain. Elle salissait cette paix, souillant le bonheur – ah, le bonheur. Mary n'était pas celle que l'on espérait croiser au détour d'un couloir, surgir dans son habit de nu alors que l'on est en peine ; elle en deviendrait la peine. Elle était cette épine, cette écharde dont on veut se débarrasser quand l'agacement nous monte à la bouche. Elle était celle dont les sourires exaspéraient, donc la provocation usait, dont tous ces rires, ces amusements et ces orgueils fatiguaient. Elle souriait fièrement.

Mary était celle qui apportait la joie.
Mary n'apportait pas le bonheur.

Elle savait qu'elle n'aurait pas dû être là – qu'elle aurait dû être ailleurs, n'importe où, n'importe quand mais pas là, pas en ces lieux sacrés. Qu'elle profanait volontairement. Elle n'était pas désirée dans cet endroit. Pour l'instant. Elle se faisait désirer et se rendait désirable, c'était la toute la différence. Mais là, elle n'aurait pas dû être là – briser cette quiétude en foulant les nuages. Elle n'aurait pas du oser, écarter les deux pans de rideaux blanc et duveteux, et prendre ses aises chez les velenos. Elle était ici comme chez elle.
Ah, Mary, Mary. À peine arrivée.

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MessageSujet: Re: ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE EmptyLun 6 Mai - 19:09

« Qui voilà »


Bordel.
Cela faisait à présent quelques temps que Mr. Byron était partit en direction d'un camp militaire pour subjuguer des demandes de recrutement pour ses dernières années, mais le voyage commence à se faire long et les icidios ne pouvaient que suivre les cours qui leurs sont donnés. Rien de bien problématique. Rien de bien alarmant pour le moment. Tant que tout semble fonctionner dans l'ordre.
Pour l'instant.

Mais pour cette fois, Jason se porta volontaire pour aller quémander des renseignements au sein de l'administration. Le risque ? C'est que malheureusement, c'est à côté des Velenos. Ces péteux sans cerveaux. Ces crétins qui nous prennent tous de haut. Bref, ceux à qui on a envie de foutre une belle dérouillée juste pour le plaisir de les voir tomber.

C'est donc en pressant le pas que Jax se rendit vers l'administration, mais.
Oui, y a toujours un mais.

Quelque chose attira son attention. Un truc vraiment pas commun, quelque chose qui lui semblait anormal. Pourquoi ? Parce qu'on était en débout d'après-midi et que les Veleno ne sont pas censés être encore dans leurs appartements - normalement. Non en fait c'était plus cette silhouette qu'il n'avait jamais vu.

Car oui, pas la peine de chanter les louanges d'une jolie fille. On ne peut pas dire qu'elle était parfaite - juste attirante. Son physique tapait dans l'oeil et bien entendu ; Jax n'était pas contre le fait de voir des nouvelles têtes féminines - blondes qui plus est. Masculines, il s'en fiche, mais féminines... Surtout qu'elle, au moins, elle n'était ni bridée, ni grande et n'avait pas l'air d'être constamment blasée.

JAX ▬ ... Je ne pense pas que ce soit autorisé d'être ici.

S'il s'agissait d'une nouvelle élève, alors ouais ; elle ne devait pas être ici. Les choses se font dans les règles et à force, on ne peut pas passer outre. Etait-elle Veleno ? Peut-être, peut-être même qu'elle est déjà passée par l'administration, mais rien que le simple fait qu'elle soit encore "étrangère" peut être assez chiant. Surtout que les Veleno sont du genre à ne pas partager si aisément leur quartier.
Lui, il va mourir.

JAX ▬ Donc ma petite Libby, je te conseille de ne pas traîner ici.

Mêle toi de ton cul. Il l'a sentait bien venir. Tellement de loin, qu'il se préparait déjà à contrer la chose. 'Fin non, il n'y a rien qui peut l'aider à contrer ce genre de phrases. Tout simplement parce que c'était vrai.
Il devrait s'mêler de ses affaires.


Mary J. Cohen
Mary J. Cohen
MessageSujet: Re: ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE EmptyLun 6 Mai - 21:52



J'SUIS POSÉE SUR LE TOIT
AVEC UN OEIL DE SNIPER
LE CANON BRAQUÉ SUR TOI
UN POINT ROUGE CONTRE TON COEUR
Mary.
Mary – sans attaches, sans chaînes et sans liens autour des poignets et des chevilles. Mary, sans passé ; et plus probablement beaucoup d'avenir. Mary, la concupiscence, l'aléatoire, le soudain, la spontanéité – Mary au pied léger vole dans les sillons, ricoche contre un rire, enjambe l'ennui. Elle était affalée sur un grand fauteuil, l'air ailleurs, l'index qui tapait en rythme. Menton planté sur ses bras croisés, elle poussa un profond soupir ; son souffle chaud fit virevolter la mèche blonde qui reposait sur son nez. Mary ou la liberté entre les doigts.
Mary n'était plus seule.

Dans la pénombre, ses grands yeux bleus balayèrent la pièce, comme si, dans un bête coup d'espoir, qu'on lui apporte une tasse de thé. Elle avait doucement froncé les sourcils, dépitée malgré elle. Alors elle avança les lèvres en une petite moue boudeuse, comme une petite fille laissée de côté. Elle se sentit puérile ; c'était un peu idiot, un peu égocentrique cette douce passion qu'elle avait de se faire attendre. Mary fit la moue et maugréa tout bas. On lui avait donné les chambres des stupres plutôt que des velenos. Elle ravala sa mauvaise humeur et enfouit ses mains dans ses poches, vexée. Puis elle baissa les yeux et se mordit la lèvre, en meurtrissant la chair rosée du bout des dents. Tiraillé de deux côtés, elle hésita un moment. Elle crevait d'envie de s'en aller, se tirer comme ça, disparaître sans un regard. Elle trouverait bien des bras, un corps chaud et gémissant sous un bout de drap. Elle dénicherait bien un lit, un doux ami pour l'accueillir cette nuit. Un rictus narquois dans la lueur du soir. Elle pouvait le faire. L'idée même lui plaisait. C'était un délice.
Elle étirait ses membres allègrement. Comme s'étire un chat.
Elle sursauta légèrement à l'entente du voix vibrante.

▬ ... Je ne pense pas que ce soit autorisé d'être ici.

Ah bon ?
Pas même pour Mary ?
Elle resta là, pourtant, comme en suspend. Une idée lui vint alors.
Elle lui accorderait la vie d'une cigarette. Quand sa clope s'étendrait, elle disparaîtrait. Ça semblait honnête. Un sourire flamba sur sa bouche. Elle se releva faisant face à un grand homme. Imposant. Mignon. Pas mal. Un veleno ? Elle imaginait les velenos moins baraqué et plus sophistiqué, mais après tout, elle avait trouvé son amant d'un soir. Elle glissa une américaine entre ses lèvres, dégaina son briquet, et la flamme embrassa le tabac.

▬ Donc ma petite Libby, je te conseille de ne pas traîner ici.

Libby ? C'est qui cette Libby ?
Mary ne prit pas la peine d'enregistrer la suite. Elle le regardait sans mot dire, tirant sur sa cigarette et haussait par moment un sourcil entendu. Elle tournait la tête vers lui à l'occasion et se demandait si il était comme ça avec tout le monde, si il se perdait ainsi dans des flots de paroles avec le premier bellâtre qui croisait sa route. Elle espérait que non. Cet embarras un peu gauche devait lui être exclusif. Cet homme là, tout embourbé dans sa gêne était à elle. Mary aimait être la première. C'était si divertissant de le voir perdre ses moyens ; Elle aimait ça Mary, chez les hommes. Ce petit côté décadent, ce joli culot, et l'audace qui se dessinait en relief sous l'ourlet des mots. Les déliés des corps n'avaient plus de secret, et pourtant c'était une éternelle reconquête.

Elle le regarda furtivement, hilare, et un petit rire lui échappa. Elle n'était pas le plus bai homme qu'elle ait connu, mais il avait un petit truc que les autres n'avaient pas, elle n'arrivait jamais à trouver quoi. Un petit rien qu'elle aimait bien. Peut être sa droiture ?

▬ Pourquoi pas ? J'aime bien cet endroit, alors j'y reste. Mais tu peux toujours me forcer à quitter cet endroit.

Elle avait susurré ces quelques mots, en appuyant tout particulièrement sur le dernier, l’œil brillant, avant de d'aspirer une dernière bouffée de la blonde blottie entre ses doigts. Elle s'esclaffa doucement. Puis un moment passa. Elle termina sa cigarette. Le mégot fumant tomba à ses pieds, elle suivit sa course des yeux.

▬ D'ailleurs, tu pourrais pas m'apporter une tasse de thé ?
Elle soupire.

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MessageSujet: Re: ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE EmptyMar 7 Mai - 14:55

« Qui voilà »


Woh.
Il n'y a pas à dire. Cette fille savait exactement quoi dire et quoi répondre dans une situation où quiconque aurait certainement dit autre chose. Un truc du genre ; mêle-toi de ton cul, principalement ? Mais non, en aucun cas, elle n'a employé une once d'agressivité dans ses réponses. Et encore moins dans ses gestes. Quand elle sortit sa cigarette, quand elle l'alluma et surtout quand elle le regarda.
P'tain que ça fait bizarre.

[???] ▬ Pourquoi pas ? J'aime bien cet endroit, alors j'y reste. Mais tu peux toujours me forcer à quitter cet endroit.

Héhé- quoi ?
Un haussement de sourcil ne fut pas de trop face à sa réponse. Pardon ? La forcer ? Entre autre, l'attraper et la dégager ? Pourquoi ferait-il ça ? C'est surtout pour elle qu'il disait ça. C'est elle qui va se faire engueuler puis insulter - au pire. Certainement pas lui, qui fait que respecter les règles de cet endroit. C'était un peu ce qui était prévu, à la base. Dès qu'on franchit le seuil de Falcone, l'extérieur ; on l'oublie. C'est comme ça qu'on réussi à vivre, ma petite.

[???] ▬ D'ailleurs, tu pourrais pas m'apporter une tasse de thé ?

...
Elle manquait pas de culot, mais il aimait bien ça. C'est juste après qu'il lâcha un léger rire. Pas du tout sur les nerfs face à tant de culotté de la part de l'étrangère. Même pas elle se présente, même pas elle daigne de dire sa session. Non, elle est juste là et se comporte comme une putain de princesse. En temps normal, ça aurait eu le temps d'agacer Knowles, il déteste tout ce qui s'apparente aux Veleno.

Mais.
Elle n'avait pas cette arrogance, cette suffisance agaçante, cette chiantise qui nous forçait tout simplement à répondre un "va te faire foutre" à ces putains de riches. Ce petit truc qui activait nos défenses et là où notre dignité montrait le bout de son nez pour mieux répliquer. Au final, c'est perturbant, déstabilisant et quelques peu déroutant. Puisque c'est à partir de cette rengaine que Jax pouvait envoyer bouler ces gosses de riches. Donc là ...
Il ne fit rien.

JAX ▬ Euhm. Je ne suis pas de ce quartier donc, j'sais pas où ils foutent le thé.

Pauvre Jax. Si tu savais de quoi cette fille est capable, alors là, tu ne serais pas dans un tel état. Sans doute es-tu trop habitué à répondre avec agressivité. Que ce soit avec une appeso, une Veleno ou une stupro. Se fier à rien ni personne est l'une des principales règles en ces lieux, mais pour cette fois ; tu baisses ta garde. Non pas parce qu'elle était belle à souhait, que son arrière-train te faisait de l'oeil et que tu dirais pas non pour.
Bref.

Mais parce qu'elle te semblait inoffensive. Beaucoup trop, inoffensive. Assez pour que tu daignes de jeter un bref coup d'oeil dans les couloirs pour vérifier que personne n'était dans les alentours et vienne la voir dans ces lieux là. Pourquoi faire ça, d'ailleurs ? La protéger ? L'éloigner ? Elle était encore nouvelle, elle peut bel et bien échapper à toute la noirceur de cette école. Bon dieu, mais à quoi tu penses.
Franchement.

JAX ▬ Mais après, je suis sérieux. Si t'es pas de la filière internationale, tu vas avoir des emmerdes. On t'a rien dit quand t'es arrivée ici ?

À force de battre un chien, celui-ci mordra à chaque fois qu'on lèvera la main.
Que fera-t-il, alors, lorsqu'une main se baissera ?


Mary J. Cohen
Mary J. Cohen
MessageSujet: Re: ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE EmptyMar 7 Mai - 19:17



CA M'A FAIT COMME UN BRAS D'HONNEUR
L'INSOUMISSION QUI DIT
JE N'AI NI DIEU NI MAITRE
NI QUI QUE CE SOIT

Un jour, quelqu'un dit à Mary : « Je te hais, Mary. » C'était peut-être un homme, peut-être une femme ; peut-être un garçon, peut-être une fille. Peut-être aussi qu'il ou qu'elle pleurait lorsqu'elle cracha la sentence. Peut-être bien qu'elle riait, peut-être qu'elle se tordait cette personne, quand elle dut prononcer les mots de la peine. C'était peut-être un jour, peut-être une nuit – c'était peut-être ici, ou bien là bas ; ailleurs, qui sait ? Peut-être dans ses draps – ou bien, dans ses bras. Peut-être que cette personne avait de bonnes raisons, mais peut-être que c'était juste un coup d'éclat, une impulsion, presque un désagrément passager. Peut-être que Mary était en tort, peut-être qu'elle avait fait du mal – peut-être, c'est moins sûr, qu'elle n'avait rien fait. Peut-être qu'elle n'avait pas compris pourquoi, peut-être qu'elle avait bien compris les mots.

Pourtant, Mary était brûlante.
Pourtant, Mary était de ces astres exubérants et ostentatoires, qui irradient leur chaleur tout à fait égoïste pour qu'elle se cogne contre les chairs ; elle était de ceux dont les mots volent vite et dérobent encore plus vite, dont les mots tournent toujours, dont sa présence envahit et écrase par une grandeur qu'elle s'invente – elle fanfaronne, Mary. Mary était de ceux qui voulaient briller trop fort. Mary aimait ce qu'elle procurait aux autres. Elle aimait la femme qu'elle devenait, la femme qu'elle n'était pas aussi. Mary changeait.

▬ Mais après, je suis sérieux. Si t'es pas de la filière internationale, tu vas avoir des emmerdes. On t'a rien dit quand t'es arrivée ici ?

Adorable.
Qu'il était mignon.
Sa poitrine toujours secouée de l'éclat de joie, elle fit l'effort de se redresser, pétillante, brillante, pour pouvoir de nouveau le noyer sous son regard, en s'appuyant tendrement sur sa main. La longue courbe de ses cils adoucissaient ce regard taquin. Un coin de ses lèvres se tendaient dans le bonheur. Elle soupirait, amusée de son attitude soudaine et de ses boucles blondes qui dessinaient des nymphes.

▬ Je ne sais pas, j'étais pas mal occupée à ce moment…

Mary s'approchait encore et encore. Contre lui.
Mary qui fonctionnait toujours ainsi, lentement, elle prenait place dans la vie des autres. Elle y entrait puis ressortait aussi vite. Et alors, dans un grand éclat de rire, comme elle s'amusait parfois seule, elle se glissa dans son dos et entreprit de l'enserre dans ses bras. Quand elle sentir la peau fraîche de Jason, contre celle brûlante de ces bras, son rire d'ivresse redoubla, léger comme son insouciance. Elle approchait alors son visage près du sien.

▬ En échange de thé, tu peux aussi me faire passer le temps.

Elle le taquinait.
Elle avait cette sensation pendue au bout de ses doigts lorsque ses mèches folles et claires piquaient les siens tout autour –. Elle se collait à lui, malsaine, alors que ses mains glissaient le long de sa colonne. Oh Mary. Elle aimait voir son visage crème gravé de ces deux filigranes, ces lèvres coralliennes - elle aurait aimé les cueillir doucement, tendrement, avec la faucille la plus délicate qu'il soit ; sa bouche. Poser ses doigts de chaque côté de ses joues d'ivoires, et le piquer d'un baiser –. Et là, elle presserait ses lèvres un peu plus fort –. A chacune d'elle.
A chacun d'eux – à chaque soupir.

Et puis, j'ai peur de me perdre, tu pourras me servir de guide, n'est ce pas ?

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MessageSujet: Re: ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE EmptyMer 8 Mai - 0:15

« Qui voilà »


AH AH.
Elle ne manquait pas de toupet. Franchement, dire simplement et comme ça ; j'ai oublié, j'étais occupée. Cocotte, ici c'est Falcone et dans ces lieux, si t'oublies; t'es dans la merde. Et en temps normal, Jason applique la loi du chacun pour soi. C'est comme ça que ça marche, ça l'a toujours été et aucune raison pour que ça change, n'est-ce pas ? Pourquoi changer une équipe qui gagne ? Qui l'emporte avec facilité ? Sauf que là, pour cette fois-ci. Il n'est pas sûr de rester ainsi.

[???] ▬ En échange de thé, tu peux aussi me faire passer le temps.

Ahah- quoi ?
Une vraie prédatrice, il ne l'a pas vu venir. Se coller contre lui et mêler son parfum au sien. Sentir ses courbes et ses formes, sa peau et ses mains. Trop de choses sensuelles en un seul coup, c'était pas ce qu'il fallait pour un Icidio. Non ici, il fallait de la dureté, de l'autorité et un régime d'acier. Le sexe ? La tendresse ? Les relations charnelles ? Jax avait presque oublié ce que cela faisait, de ressentir autant de bien être, rien qu'en ayant quelqu'un comme ça contre lui.
Putain, Falcone était nocif.

Il ne la connaissait pas. Il ne savait rien d'elle. Sa classe, son nom, son rang, son âge... Vraiment rien. Juste ce qu'elle semble vouloir montrer de sa personne. À savoir ; une fille à la sensualité exubérante. God, non. C'était pas bon, pas bon du tout. Un flot de tendres contacts, sans qu'aucune agressivité ou autre sensation néfaste ne se manifeste durant ces échanges...
C'est rare.

[???] ▬ Et puis, j'ai peur de me perdre, tu pourras me servir de guide, n'est ce pas ?

Elle l'achève.
Ce baiser - presque baiser - l'a achevé. Non, il ne s'est pas évanouis comme un jeune puceau, il ne s'est pas reculé comme un coincé avec un balais dans le fion. Pire ; il y a répondu. Il a approfondi la chose. Il en voulait plus et elle était entre ses bras, contre lui. Un baiser fougueux et de légers contacts avec sa langue - pas fan des filets de baves, vous comprenez. On ne peut pas dire que ce fut une première rencontre anodine, juste radicale et directe.

Mais plus encore ; il resserra son étreinte, la fit reculé de quelques pas jusqu'à la bloquer contre un mur ou un meuble de cet endroit trop riche pour lui, mais qui semblait ravir la belle blonde. Au choix. Un viol ? Un peu ouais, s'il reçoit une réponse négative de la part de cette allumeuse, c'est un viol.
Mais d'un côté, il ne pourrait pas dire que c'était un regret. Regretter ce genre de choses ? Jamais. Il est juste entouré de filles bonnes à gifler ou à faire la vaisselle. Mais pas de filles bonnes au point de leur rouler des pelles.

Désolé Mary, il a fallu qu'il jette son dévolu sur toi. Petite chose qui vient tout juste d'arriver. Mais qui est le plus à plaindre, dans tout ça ? Jax, l'homme/animal en manque ou Mary, la vile séductrice ? Qui est victime ? Qui est déplacé ? Qui a osé faire le premier pas, dans tout ça ? La première erreur pour que ça commence ainsi, c'est qui, qui l'a commise ? Honnêtement, sincèrement ; la réponse n'allait pas être donnée tout de suite.

JAX ▬ ...

Enfin, une lueur de lucidité apparu dans son esprit. Le fit stopper net afin de lui faire réaliser qu'il était presque sur elle, à commettre un crime dans un quartier ennemi. D'un côté, ça serait l'occasion rêvée, d'un autre... C'était foutrement déplacé. Quoique, dire que c'est déplacé après tout ça, c'est l'hôpital qui ose se foutre de la charité.

JAX ▬ N-Navré. Ouais.

Mon cul, navré. C'est pas pour autant qu'il se détache d'elle, c'est pas pour autant qu'il s'éloigne et tente de filer à l'anglaise. Non, il fait rien de tout ça, il attend juste une réponse de sa part. Putain mec, tout ça sans la connaître.
Un truc qu'il oubliera jamais.


Mary J. Cohen
Mary J. Cohen
MessageSujet: Re: ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE EmptyMer 8 Mai - 13:09




❛❛ QUAND JE SERAI GRANDE MOI,
J'SERAI POUPÉE GONFLABLE
POUR DES MILLIONS À SE BRANLER
SUR MON ÂME SUR LA TOILE

Mary.
Mary et ses longues boucles blondes, Mary et ses larges courbes de femmes, ses hanches, sa taille, ses cuisses, ses poignets et puis, cette rondeur, cette douceur qu'on couvait du regard, même ses lèvres pleines, sa bouche de femme, son âme de femme, son parfum de femme – ah, on se perd pour Mary. Mary sourit.

Il faut aimer Mary.
Dis Jason, est-ce vraiment cette Mary que tu aimes ? Celle qui te vend de l'amour pourri, de l'amour factice, de la moquerie. Dis Jason, c'est vraiment ce bout de passion, rouillée de vices que tu aimes ? Cette femme pas assez humaine, celle qui te jette sa passion infecte. Mary. Il avait choisi sa destruction, leur mots qui s'éclataient, leurs lèvres qui s'emmêlaient, leurs corps qui s'entrechoquaient. Il avait choisi son chemin qu'il aurait avec Mary. Il choisira alors leurs disputes, leurs « tu me manques » entre deux portes claquées et des « je m'en vais » à peine soufflés entre deux silences. Il avait choisi Mary qui lui murmurerait alors des « je t’aime », jetés de travers, à s'aimer à l'envers. Mais Jason, est-ce que tu la vois ? Qu'elle crève un peu plus de toi ? Qu'elle se noie de tes yeux cascades avalant la mer ? Et toi ? Tu te noies dans ses éclats de rires qui éclatent ton coeur. Dans son éclat de rire la respiration saccadée parce que tu l'auras trop goutée. Mais Jason… Mary et ses baisers qui dévore ta chair ? Mary. Que tu bois son être de chacun de tes embrassements ? Mary. Que tu calcines son âme de ses cheveux incandescents ? Mary; Que tu brises en une étreinte son corps usé ? Est-ce que tu le vois, qu’il t’offre sa mort, au fond de tes draps ? Que tout n'est que miroir dans lequel il ne voit que toi ? Dans lequel il ne verra que Mary.


▬ Pourquoi s'excuser ? C'est comme ça que tu salues les nouvelles ?

Mary. Toi - toi ou ton corps, toi et peut-être, peut-être, il n'ose le dire, il ne le pense pas encore. Jason, il sent probablement ton corps près du sien, juste deux corps ensemble et c'est très important. Elle sent sa chaleur, elle s'en nourrit Mary, c'est comme du miel qui coule dans sa gorge, mais là c'est la peau de Jason qui irradie son parfum et sa douceur. Mary est alors jalouse, jalouse qu'il puisse appartenir à d'autres. Jalouse, parce qu'une fois que l'on goutait Mary, on s'y perdait, et on n'avait plus le droit d'aller ailleurs.

Elle a un petit rire.
Ce n'est pas vraiment une prière pour attirer son attention. Plutôt une concession. Mais ça lui ferait mal si il s'en foutait, la pauvre chérie. Elle se redresse, mutine, et elle tend la main, passe ses doigts sur sa joue, joue avec une mèche de ses cheveux blonds, puis reviens sur la peau. Ses phalanges glissent un instant puis se suspendent, à quelques centimètres de la cigarette qu'elle lui allume alors. Fumons, Jason. S'il pouvait l'enlever un moment qu'elle l'embrasse encore et encore.

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MessageSujet: Re: ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE EmptyMer 8 Mai - 21:13




« Qui voilà »


[???] ▬ Pourquoi s'excuser ? C'est comme ça que tu salues les nouvelles ?

Et un petit rire léger.
En effet, ce n'était pas comme ça qu'il saluait les nouvelles. Il n'a jamais salué qui que ce soit, d'ailleurs. Ça serait vraiment la foutre dans le top 100 de lui avouer qu'elle était la première à être saluée - en plus d'être saluée de la sorte. Donc, on va éviter. Elle a beau paraître particulièrement sympathique - et plus encore - ça serait trop demandé à Jason de faire des compliments dès le premier échange.

Mais sous les yeux du jeune homme, cette fille s'est autorisé à allumer une seconde cigarette. Elle était vraiment au courant de rien, ou bien jouait-elle la conne ? C'est tout de même hallucinant de voir ça, tellement d'audace et de nonchalance. M'fin, c'est toujours comme ça avec les nouveaux, non ? Ils pensent avoir peur de rien, à s'dire que cet endroit n'est rien d'autre qu'une école parmi tant d'autres et qu'ils vont juste s'en sortir comme si de rien était.
Naïveté accablante.

JAX ▬ Non, je ne souhaite la bienvenue à personne, en temps normal.

Tu devrais aussi arrêter de la coller comme tu le fais si bien. Cesse donc de te comporter comme un chien en manque de chaleur tendre, ça en devenait vexant et assez agaçant. Tu te regarderais toi-même, la simple envie de te baffer serait suffisamment assez forte pour te dévisser la tête. Qu'est-ce que c'était pathétique comme scène. Aurais-tu perdu la tête en seulement quelques secondes en présence de cette dévergondée ?

Car oui, quelle femme se laisserait-elle facilement embrasser ? Dès la première rencontre ? En à peine quelques phrases sorties ? Qui, mis à part une traînée ? Mais ça, t'y fais pas attention, pauvre abruti. Les yeux rivés sur ses courbes, sur ses formes et notamment sur ses lèvres. Cela fait combien de temps qu'une telle dose de sensualité n'a pas fait ainsi irruption dans ton existence...
Putain, quatre ans.

Quatre ans à te tenir droit, à apprendre les règles, à savoir frapper comme il faut, à encaisser les coups durs comme un guerrier de sparte. Mais vas-tu foutre tout ça en l'air ? Maintenant, pour quelqu'un que tu connais à peine ? Pauvre sot que tu es, actuellement parlant bien entendu. Car on sait tous que Jax n'est pas n'importe qui, qu'il a su se forger une belle image et une fière allure parmi les Icidio. Peut-être pas LE meilleur, mais l'un des plus prometteurs.

JAX ▬ Pour ma part, je me vois de refuser. Je préfère fumer en dehors de l'école. C'est ça, rejette sa proposition, sans pour autant quitter ses lèvres des yeux. Lèvres que tu meurs d'envie d'y re-goûter, cela dit. Tu devrais aussi faire vite, c'est puni de faire ça dans l'école.

C'est bien, Jason. Reprends peu à peu tes esprits, détourne-toi du bien être ressenti dans les bras de cette inconnue, même pas elle daigne se présenter, même pas elle fait l'effort de paraître un minimum polie. Non, tu as eu le temps de lui sauter dessus, de savoir à quoi t'attendre avec elle. Sexuellement parlant, tout du moins. Car pour la causette et les conversations basiques, elle semble pas être la meilleure.

JAX ▬ Nom, prénom, âge et classe ? Tant qu'à faire...

Tant qu'à faire, pourquoi ne pas profiter ?
Profiter du fait que tu sois ici, chez les Veleno, pour vérifier là où tu pourras poser tes rats. Là où ces magnifiques petites bestioles vont pouvoir agir comme bon leur semble et répandre la peste parmi ces belles chambres. Ces putains de décors trop beaux pour êtres vrais. Quoique, t'es aussi tenté de copuler là, juste là... Et tu as une belle partenaire pour ça.
Dommage, elle semble pas partante.


Mary J. Cohen
Mary J. Cohen
MessageSujet: Re: ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE EmptyMer 8 Mai - 22:03




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Mary.
C'est une bien belle récompense, après une pareille journée. Tu n'es de loin pas fâchée d'être tombée sur lui, sur cet élève aux charmes délicieux. Tu ne cesses de sourire, et cela montre bien ton contentement. Toi, dans tous les cas, ça te fait plaisir. Oui, tu es ravie, belle enfant. Rien ne t'amuse plus qu'un si bel homme tout contre toi. Enfin, il y a une part d'amusement, d'un côté. Et de l'autre côté, il y a quelque chose de plus bestiale, quelque chose qu'on peut nommer vice, assurément. Et au milieu, il y a toi. Qui profites des bien-faits de cette vie, de ce que tu peux en tirer. Sans rien prendre au sérieux, réellement. Toujours le sourire aux lèvres. Le regard rieur. C'est bien toi, ça.vVotre relation n'a rien de sérieux, qui plus est. Elle n'est pas prise de tête, et ne risque pas de vous emmener sur des chemins que tu refuses d'emprunter depuis que tu es ici. Du bon temps. Des vols de coeurs. Tout ce que tu aimes, quoi. A ce niveau-là, vous vous êtes bien trouvés, il faut l'avouer.

Son visage est proche du tiens. Tu laisses échapper un léger soupir, alors que lui se fait désirer. Il est doué pour ça. Ses paroles charment tes oreilles.

▬ Oh allez, sois pas si… coincé.

Un léger rire t'échappe. Toujours si proches, à vous fixer, droit dans les yeux. Tu aimes ce bleu profond, ces océans miniatures qui te demandent presque de te noyer en eux. Heureusement que tu sais nager. Chose certaine, tu ne te lasseras jamais de ce jeu, et c'est cela qui est merveilleux. L'éclat des diamants se répercute dans ton regard envieux. Elle tira doucement dans la cigarette qui lui retendait; lui soufflant dessus. L'air taquine. Un sourire taquin, soudainement. Tu te penches un peu plus, ton souffle caresse sensuellement les lèvres de l'homme. Ton regard est presque une invitation à faire des bêtises, mais tu te contentes juste de lui souffler quelques mots.

▬ Mais tu t'en fous un peu, non ?

Dans le fond, oui.
Il s'en foutait évidemment que oui, il s'en foutait qu'elle se fasse prendre dès le premier jour. Elle avait dit ça, mais elle l'avait dit la bouche douce et les cuisses tièdes. Elle l'avait piqué du bout de ses lèvres comme un bouton de rose qui lui aurait griffé la gorge, mais ça sentait bon –. Encore, tu souris. Tes doigts sont sur ses épaules, et reviennent lentement sur son torse. Encore du tissu gênant. Mary glissant ses fines mains éparses sur le corps du jeune homme, profitant alors de leur proximité.

▬ Nom, prénom, âge et classe ? Tant qu'à faire...

Oh non, chéri, ne gache pas tout.
Elle tourne la tête, la bouche entrouverte, dans ce qui semble être un délicat signe d'intérêt. Tandis qu'elle commence à tresser ses mèches blondes, elle le regarde, et dit délicatement, vivement et tout en légèreté, avec une douceur pensive, elle se rapproche, et puis repart à son fauteuil, se retourne, se met sur le dos, puis sur le ventre, puis se relève un peu, et se rabaisse, indécise. Elle arrête son manège soudainement. Elle lui sourit. Moins enfantin, plus décidé, un peu sarcastique, néanmoins joueur, un sourire heureux. Heureuse de quoi, on l'ignore. Mais elle sourit quand même.

▬ Héloïse, 12 ans, appeso.

Menteuse.
Et elle riait suffisamment pour qu'il ne la croit. Assez pour qu'il ait des doutes.
Et puis elle laisse son bras tomber, fatiguée, la tête reposant dans ses bras. Toute sourire, toute innocente, toute désirable.

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MessageSujet: Re: ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE EmptyJeu 9 Mai - 12:39




« Qui voilà »


[???] ▬ Mais tu t'en fous un peu, non ?

Dans le fond...
Il est vrai que rester ici et lui dire ne pas quoi faire serait déplacé de sa part. Sûr qu'elle n'était pas Icidio, sûr qu'elle ne semblait pas appeso - elles ont moins de sex appeal - par conséquent, soit Veleno, soit stupro. Dans tous les cas ; il s'agit d'une fille du camp ennemi et aider l'ennemi c'est... Pas vraiment conseillé, surtout quand on est en guerre permanente avec eux. Que ce soit dans ou en dehors de Falcone, il est impossible de faire autrement.

Mais alors, pourquoi te mêler de ce qui ne te regarde pas ? Pourquoi y prêter attention, alors qu'elle semble vraiment en avoir rien à faire, comme si qu'elle était déjà la reine de la place. Enfin, reine, elle ne prend pas de haut, elle ne parle pas d'une manière dédaigneuse et ne semble pas vraiment être le genre de personne à prendre les autres pour de la merde. Donc ...
Trop difficile de réfléchir.

Vint le moment où elle se détache elle-même de lui, pour se remettre sur son fauteuil. Par contre là, il n'a pas vraiment compris son ménage, le pourquoi de tant d'agitations. On pourrait presque croire qu'il s'agit là, d'une jeune enfant, mais heureusement ; son corps et sa façon d'avoir réceptionnée le baiser ne faisait pas d'elle, une enfant.
Ou alors, elle est bonne comédienne.

[???] ▬ Héloïse, 12 ans, appeso.

...
Jamais tu n'as tiré une aussi belle grimace pour ensuite rire nerveusement. Non vraiment, c'était pas crédible, c'était pas possible. Une gamine de douze ans foutu comme ça ? Douze ans ? DOUZE ANS ? Ca n'a pas de seins à cet âge et encore moins de manières ou quand bien même ; un cul pareil. Puis, appeso ? Bien sûr, elle a tout d'une appeso. Fringues bas de gammes et attitude soignée. Les appeso sont ceux qui vivent dans les sous-sols, comme les gitans du bossu de notre dame.
Bon sang, elle se fout de sa gueule.

JAX ▬ ... On va dire que ton mensonge a fonctionné, okay ?

Bah oui, faisons lui plaisir. Tant qu'à faire. Faisons croire à cette jolie fille que son mensonge est tellement crédible qu'il va y croire, maintenant. Alors qu'est-ce qu'il ferait face à une gosse de douze ans ? Comment doit-il se comporter ? Comme son père était envers sa petite fille. Alors, d'un pas lent, il s'approcha de la jeune blondinette pour s'installer sur l’accoudoir

JAX ▬ Allez, bébé, attention à ta coiffure, papa n'aimerait pas te voir comme ça. Sa main toucha vivement une mèche rebelle pour la remettre derrière l'oreille de la belle blonde. Et fumer à ton âge, c'est pas super hein, tu vas avoir des cernes d'éléphant à même pas vingt ans.

Elle voulait jouer, alors on va jouer. N'est-ce pas plus amusant comme ça, Mary ? Ça ne le dérange pas, de jouer au crétin. Surtout avec les gens qui veulent employer ce genre de plan avec lui. Quoi, ça pose soucis ? Tu n'aimes pas être bordée de la sorte ? Eh bien tant pis, il fallait prendre un autre terrain de jeu, ma mignonne.
À moins que ça ne t'enchante plus qu'autre chose.

Mais qu'est-ce qu'il en sait. Il se trouve en haut et elle; en bas. Il peut pas savoir si ce ton lui convenait ou si elle tirait une grimace à l'entente d'un faux papa gâteau prêt à assouvir le moindre désir de sa petite enfant.

JAX ▬ Dois-je te traiter comme une femme ou comme une gosse, ma belle ?

That's the question.
Plus qu'à attendre sa réponse.


Mary J. Cohen
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MessageSujet: Re: ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE EmptyVen 10 Mai - 0:28




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▬ J'aime pas quand tu m'parles comme à une enfant, papa.

Lui sourire, un peu têtue, à moitié innocente, encore enfant, mais plutôt femme, les yeux clairs et directs, les lèvres confuses, la tête en arrière, le regard rieur et assuré, les dents mordillant l'intérieur de sa joue, les mains joueuse, les pieds sautillants, les cheveux dansants, tout bien préparé, elle aura l'air parfaite. Elle aurait l'air parfaite et il se rendrait compte quand elle partira, qu'elle lui manquera terriblement. Elle arriverait et le prendrait par surprise, elle ferait comme d'habitude. Elle ferait comme si bien sûr ils ne s'étaient pas quittés quelques jours plutôt, comme si tout cela n'était qu'une continuité bien établie.
Et c'était le cas.


▬ J'aime pas quand tu touches mes cheveux, papa.

Mary.
Mary, elle s'éloigne de sa main.
Elle se met à genoux sur le fauteuil, elle laisse échapper un petit rire étouffé, elle joue avec ses cheveux, la bouche entrouverte et le sourire songeur, et ses yeux ne le lâchent pas un instant, de ses pupilles bleus cyan à ses paupières allumeuses. Elle reste suspendue dans sa position, enroulant une mèche blonde dans un des doigts, son bras pendant sur l'autre avec prestance. Elle regarde l'heure, fait « oh ! » du regard, elle devrait partir. En vérité elle aimerait bien qu'il l'arrête et l'empêche d'aller dans d'autres bras. Et qu'ils jouent à autre chose. Elle se rapproche et se rallonge sur le côté et elle laisse trainer sans le faire exprès son bras sur le sien, puis se retourne, se met sur le dos, puis sur le ventre, puis se relève un peu, et se rabaisse. Mary encore et encore son manège d'enfant.


▬ J'aime pas non plus quand tu oublies mon nom, papa. C'est Mary. Mary. Mary.

Mary.
Et elle le répétait au rythme de ses baisers sur ses lèvres.
Mais continue, Mary. Je t'en prie, fais-toi plaisir. Extrapole, invente un peu plus que ce soit convainquant. Ou pas, qu'importe, après tout ? Peut-être qu'il existe, peut-être pas, on s'en fiche ; c'est du pareil au même. Il y en aura toujours un pour servir de prétexte quand tu es dans la même pièce que lui. Tu pourras toujours prétendre qu'il n'existe pas. Mais qui ça intéresse, qui elle aime ? Mais qui ça intéresse, qui elle embrasse, qui elle embrase ? Sûrement pas lui, si moqueur, si nonchalant, si méprisant, si loin de toi, Mary, de tes délires et de tes chimères. Et elle l'embrasse. Encore et encore, contre lui, glissant son corps contre le sien.
Mary, l'enfant. Presque femme.

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MessageSujet: Re: ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE EmptyVen 10 Mai - 18:13




« Même de loin »


Mary.
De tous les prénoms sur terre, il a fallu que sa mère lui choisisse celui-ci. Vous savez, la même sonorité que la sainte Marie, sans pour autant que ce soit la même orthographe. Mais c'était une belle plaisanterie, ce n'est pas possible. Comment une fille pareille, aussi sensuelle et aussi provocante pouvait avoir un tel prénom. C'est le prénom d'une sainte, d'une personne qu'on oublie au prochain croisement d'une autre. Marie est tellement mal utilisé, donné à ces foutues petites pucelles qui osent pas regarder un pénis sur un schéma d'un bouquin.

Mary.
Mais pour une fois, lui, il est sûr et certain que jamais il risque d'oublier ce prénom, sauf s'il se bourre la gueule en plus de la consultation d'un psychiatre pour tourner cette page de son existence. En quoi, était-elle inoubliable ? Les premières échanges ? La façon dont elle fut présentée ? La position dans laquelle elle s'est trouvée ? En fait, répondre tout ça à la fois n'était pas faisable, pas tout de suite. Pour la simple et bonne raison qu'il venait tout juste de prendre la décision de ne pas la laisser filer.

Cette voix, c'est avec plaisir qu'il ne s'en lasse pas. Ce petit côté candide et excitant, ces lèvres qui s'amusaient à répéter le mot papa juste pour montrer que son humeur était celle d'une fille amusée par la situation. Alors qu'une Veleno, une saloperie de riche, l'aurait regardé de haut en bas, puis se serait demandé s'il s'agissait bien là d'un Icidio ou simplement d'un attardé qui s'est trompé d'école. En clair, toujours quelque chose de rabaissant et d'agaçant pour l'inciter à s'battre.

Elle s'approcha, elle se colla et l'embrassa. Au fur et à mesure que le temps passait, Knowles pouvait bel et bien oublié là où ses fesses se trouvaient actuellement. Falcone, mon coco, tu l'as déjà oublié ? Tu sais, cette académie qui t'a transformé en parfait soldat, qui t'a donné ne serait-ce qu'un peu d'arrogance et où ton ancienneté te permet de cracher sur les Veleno, de ne pas te fier aux Stupro et de virer les Appeso d'un geste de la main. Les Icidios ? Certains te respectaient, d'autres doutaient encore et quelques uns ne se laissaient pas faire.
Tant pis.

JAX ▬ Papa Jax n'oubliera pas, cette fois.

Et il voulait jouer. Lui aussi.
L'invitation, l'incitation, tout était affreusement bien calculé. Calculé, calculatrice ... Ouais, pas la peine de chercher midi à quatorze heure. Cette saloperie qui se dandinait sous ses yeux, qui lui faisait un bien agréable rien qu'avec sa présence et plus avec ses baisers, n'était pas une saloperie sans cervelle. Pire que ça, elle pouvait tout à fait prendre la place de Lilith. Oh, qu'elle ne se gêne pas.
Qu'elle continue ainsi.

Il aime bien, lui, s'installer progressivement sur le fauteuil et sentir son corps désirer peu à peu les formes féminines qui dansaient sous ses yeux. Non, vraiment, ce genre de sensation d'être dans un club de strip tease n'était pas un inconvénient. Ce qui était amusant, le détail des lieux. Où est-ce qu'ils se trouvent ? Chez les Velenos. Qu'est-ce qu'il y a ici ? Des putains de lits bien luxueux, disposés à de la baise pratique et torride. Pour un soldat comme lui, ça serait stupide de cracher sur une telle occasion.
Pire que stupide.

JAX ▬ Voyons voir de quoi est capable une jeunette de douze ans.

Pas besoin de son avis.
La soulever, c'était facile, vu sa légèreté. La transporter vers la première chambre voyante, la plaquer sur un lit de riches aux matelas tendres et l'embrasser aussi avidement qu'un drogué en manque d'extasy. Touché, titillé et laisser ses ongles tenter de marqué un tant soit peu sa peau à travers ces vêtements. Encore une fois, même si c'est un viol, il s'en fiche. Rien n'est plus beau que d'abuser pleinement de cet endroit tant que c'est vide.
Pour le moment, du moins.

Mary J. Cohen
Mary J. Cohen
MessageSujet: Re: ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE EmptyVen 10 Mai - 21:59




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Mary aimait beaucoup le sourire de Jason. C’était doux, c’était joueur, c’était tentateur, et ce mélange d’émotion arrivait à captiver l’attention de la jeune femme. C’était, d’ailleurs, très probablement cet air taquin qui parvenait à la séduire – quoique la paire de bras musclés qu'il arborait n’était pas désagréable non plus. Souriant elle aussi, elle l’observa se pencher vers elle, venir effleurer ses lèvres, enflammant le corps du métisse d’un regard très évocateur. Cet homme mérite bien son statut d'icidio. Lui, il est délicieux. Un pêché à la peau mate, au regard profond. Un mal dont tu ne désires aucunement te défaire, à chaque fois que ton regard se pose sur lui. Au contraire, tu l'attacherais bien à ton lit. Seulement, le priver de sa liberté serait cruel de ta part. Et puis, tu le sais, et tu sais très bien que jamais, ô grand jamais, il ne se laissera faire. Jason, ce n'est pas n'importe qui. Tu pourrais t'en méfier, mais jusque alors, tu n'en as jamais eu besoin. Tu lui fais même plutôt confiance, ou en tout cas, éprouve un certain intérêt pour lui. Ce n'est pas rien.


▬ Papa, est ce que tu m'aimes ?

Mary.
C'est ta simple réponse à son murmure, après qu'il se soit retourné presque brusquement vers toi. Saisissant fermement tes hanches. Le sourire demeure. Tu te sens bien, désirée. Tu aimes ça, les regards sur toi. Ca te nourrirait presque.

Le simulacre de menace ne prend pas avec toi. Il le sait très bien, mais encore, cela fait partie du jeu. Un jeu qui te divertit sans commune mesure. Par contre, tu ne peux pas tellement ignorer la pression de son corps contre le tien. Et encore moins ce que tu sens à présent qu'il est bien collé à toi. Mary, tu sens tes joues se réchauffer, se colorer doucement. Ce n'est pas de la gêne. Juste... Du plaisir. De la chaleur. Parce que tu as chaud, même trempée comme tu l'es. Il te donne l'impression d'avoir le poids d'une lourde et brûlante canicule sur toi. Et pour une fois, les humeurs changeantes de ce couloir n'y sont pour rien. Tu sens ses bras qui t'enserrent. Le tableau pourrait être si romantique. Mais non. Pas de ça entre vous, que diable ! Ce serait tellement décevant. Le jeu en serait pourri, inintéressant.

Pas le temps de réagir à ses mots. Tu sens déjà ses dents sur ton cou, ses lèvres chaudes contre ton épiderme. Un gémissement. Quelque chose de langoureux et sensuel t'échappe. Pas moyen de le retenir, celui-ci. Tu as été surprise, et voilà sa récompense. Les frissons viennent chatouiller ton dos, ta nuque. Tes mains se crispent légèrement sur le tissu mouillé de sa tenue. Le fourbe. Lentement, tu retires son haut. Sans te presser, ton regard dans le sien. Tu le tentes, le taquines. Tu veux mériter plus. Tu le désirs à t'en brûler les doigts. Et plus encore. Tu soupires ces flatteries alors que tes lèvres pulpeuses viennent s'échouer sur le coin des siennes. Tu presses un peu le jeu, et pourtant, ne compte pas céder si vite. Mais... c'est si tentant. Tu as bien du mal à te retenir, ton cœur tambourinant dans cette généreuse gorge en est une preuve. Ton souffle court aussi.

Tes lèvres se déplacent alors légèrement. En direction de son oreille, sans épargner sa joue. Les boutons ont tous céder, plus bas, entre tes doigts. Et tes mains remontent, alors. Pour faire tomber cette veste. Retirer un premier rempart. Avide d'en découvrir plus.
Puis, tu arrêtes tout.
Mary, Mary.


▬ Tu fais ça à toutes les femmes que tu rencontres ou seulement à moi ?
Fais donc plaisir à Mary. Elle qui aime être la première. La seule.

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MessageSujet: Re: ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE EmptyVen 10 Mai - 23:48




« Qui voilà »


MARY ▬ Papa, est ce que tu m'aimes ?

Cette question demeurait encore dans sa tête. Etait-elle sérieuse ou c'était encore un jeu ? Il ne savait pas exactement où pousser exactement la chose. L'aimer ? Il dirait bien qu'il est tombé sous son charme, qu'il aime déjà s'accaparer de son être comme il le fait si bien. Il avouerait aussi que sa peau avait quelque chose d'enivrante, d'envoûtant. Y goûter à chaque baisers, savourer ce pseudo goût que pouvait avoir chaque parcelles de peau. Mais dire s'il en était amoureux ? ... Ça serait trop tôt, beaucoup trop tôt.
Mais rien n'est impossible, après tout.

Il l'a interpellé, il s'en est approché. Il a vite compris qu'il ne s'agissait pas de n'importe qui. Que c'était sans doute le genre de personnes qu'il faut ramasser d'une manière plutôt délicate, assez direct aussi. Décrire cela serait probablement pas chose facile, mais au moins ; rien au monde ne pourra dire que cette rencontre et ces échanges n'ont été des accidents. Attirance, envie et amusement. Que demander de plus, pour une première rencontre ?

Vint enfin le moment où elle participa également à ce qui se passait actuellement. La voir faire à son tour était - d'une certaine manière - une certaine réponse à son invitation. Faire des choses ici, chez les Veleno, alors qu'ils ne sont pas vraiment de cette catégorie. Lui, une brute épaisse et elle, sans doute une diablesse. Mais est-ce un semblant de regret ? Jamais. Regretter ne faisait pas partie de ses habitudes, ni même frôlé la moindre de ses pensées.
Il était là, ici et c'est pas pour rien.

MARY ▬ Tu fais ça à toutes les femmes que tu rencontres ou seulement à moi ?

...
N'était-ce pas là une preuve d'une demande d'attention, masquée par cette question ? N'importe qui en aurait rien à faire, en fait. Du moins, une personne qui aurait déjà appris qu'à Falcone, c'était chacun pour soi, ne serait plus le genre de personnes à se demander ce que l'autre pouvait penser. Mais regardez-la, honnêtement et dite-lui qu'elle n'est pas aussi jolie, qu'elle ne mérite rien de votre part et peut-être vous fera-t-elle une moue boudeuse. Presque enfantine.
Ô Mary, si tu savais.

Si tu savais à quel point tes questions ne sont pas appropriés dans une situation pareille, si tu savais aussi que ta façon d'être était totalement exclusive. Jamais ce blondinet n'avait rencontré une fille comme toi, auparavant. Alors tu peux lui mentir, lui cacher des choses, il se rappellera tout simplement que tu es une simple femme et par conséquent ; une humaine. Mais de part cette base, tu arrives à être unique en ton genre. Ce sont sans doute les quatre mots qui peuvent la décrire au mieux.

JAX ▬ J'vais te dire ; ça fait presque quatre ans que je n'ai pas touché une femme. Doucement, sa main se glissa sous ce haut pour toucher sa peau, l'invitant progressivement à le ôter à son tour. Les autres ne sont pas adéquates à mes attentes. Toi ...

Et il en profita, ses yeux sont déjà en train de scruter les formes qui se trouvaient juste en face de lui. Une poitrine ni trop grosse, ni trop petite. Parfaite, au point qu'un sein tient dans sa main. Ce volume n'avait rien d'excessif et ce que ce soutient-gorge cachait ne devait pas être une chose à négliger. Preuve de sa pensée ; ses lèvres ont tout de suite eus l'envie de s'y loger. Quelques morsures, quelques baisers et y remonter pour mieux combler sa clavicule.
Jason, t'es vraiment mauvais.

JAX ▬ La preuve, j'en ai envie, mais comme ça fait tellement longtemps, j'ai peur de merder. Dire ça alors que son corps s'enflammait rien qu'à la simple imagination de se retrouver en elle, c'était limite hypocrite. Tu peux penser que je crains, au moins je n'ai pas la prétention d'être le meilleur à ça.

Mais ses mots avaient beaux sortir de sa bouche, son désir n'était on ne peut plus que présent. Sa main a déjà défait sa ceinture, ainsi que sa braguette. Il voulait pas s'attarder sur les préliminaires, il voulait que ce soit rapide et brutal. Tel l'Icidio qu'il est devenu entre ces quatre murs, son imagination avait du mal à l'imaginer doux et tendre. Beaucoup trop violent et un tantinet impatient pour s'attarder là-dessus.

JAX ▬ En tout cas, t'es la première qui me fait cet effet là.

Ce qui est vrai.
Ce n'est qu'après que sa main guida la jeune femme pour l'allonger, l'étaler le long du lit pour mieux emprisonner ses mains, lui retirer le reste ce bas trop encombrant et assez révélateur sur ce qui l'attendait prochainement. Si elle savait Ô combien ce type pouvait se montrer particulièrement animal lorsque la luxure l'aveuglait, peut-être qu'elle ne serait plus ici actuellement. Mais malheureusement, il n'a pas l'intention de s'arrêter là.


Bianca Di Lucio
Bianca Di Lucio
MessageSujet: Re: ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE EmptySam 11 Mai - 0:53



LES BETES DERRIERE LE MUR
T'OBSERVES JE T'ASSURE
SE DELECTENT DE TA DECHEANCE
ET PREPARENT TA POTENCE

Hahahahahahaha. Sérieusement, si on t'avait dit qu'en ce jour tu allais te retrouver cachée derrière un de ces rideaux opaques, étouffants, et longs de deux kilomètres se trouvant dans le somptueux salon des Venelos, et tout ça pour échapper aux yeux d'un couple... Bah en fait tu y aurais cru. On est à Falcone après tout, alors pourquoi pas ? Surtout que les Venelos, t'essayes de trainer avec eux, donc bon... Bien qu'en temps normal tu n'es pas censée trainer ici. Alors pourquoi t'es là ? Parce que t'as dit à Gaspard que t'allais découper des fringues de ces mecs outrageusement riches -c'est pas comme s'ils n'allaient plus pouvoir se fringuer après-, histoire de les emmerder un peu. De les chauffer. De leur faire comprendre qu'après les filles, ce sont eux vos prochaines victimes. Et que vous allez bien -enfin toi en tout cas- vous en occuper, à petit feu. Lentement. Vilement. A ta manière, puisque tu les considères comme ton terrain de jeu.

Mais passons. Tu t'es donc retrouvée bloquée là dès les premiers pas que tu as entendu, soit, après réflexion et la suite de l'action des deux énergumènes, dès que cette Héloïse -ce qui n'est à coup sûr pas son véritable prénom- soit entrée dans le salon. Une sale affaire. Sale parce que si tu avais attendu de voir de qui il s'agissait, tu aurais peut-être compris que c'est elle, votre nouvelle recrue. Mais il en est allé autrement, hélas, ainsi va la vie hein.

Heureusement pour toi, le danger s'est éloigné en direction des chambres. Tu t'apprêtes donc à repartir quand... Une idée. Une idée germe dans ton esprit. Oh... Que c'est diabolique. Le seul hic de ton plan, c'est que l'une des deux victimes est Jax. Soit, d'après tes infos, Jason Knowles. Soit si ce n'est LE plus redoutable des Icidios, un des plus redoutables. Que faire, que faire ? Tu poses ton front contre le mur en face de toi, toujours cachée par le rideau alors que ça ne sert plus à rien, mais ce n'est pas graaave. Hmmm... Un sms aux Stup'. Tu prends ton portable et envoies ta position ainsi que ton plan en quelques grandes lignes à tout les Stupro de ton répertoire, soit Gaspard, Ezechiel, Killian, Anastasia. En espérant que ça suffise. Tu sors ensuite de ta planque, te félicitant d'avoir des baskets et non des talons aux pieds -les chaussures hein-, puis te diriges silencieusement jusqu'à la chambre d'où proviennent leurs effusions de vous-n'avez-qu'à-lire-si-vous-ne-savez-pas-ce-qu'ils-font. Tu te caches près de l'entre-bâillement de la porte, allumes la fonction appareil photo de ton portable -sans le flash, et sans bruit, évidemment-, et mitrailles. Comme ils sont fougueusement occupés, tu te permets même un rapide passage devant la porte en mode ninja. Oh, mais on voit beaucoup mieux de là..!
→ Toujours penser à fermer la porte quand on va dans une chambre.
(c) eylika remix by Linka.

Mary J. Cohen
Mary J. Cohen
MessageSujet: Re: ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE EmptySam 11 Mai - 20:12




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Mary.
Du désir, elle en avait plein la bouche.
Du désir, elle en buvait dans le creux le plus tendre des torses, elle venait le chercher du bout de ses doigts d'or dans la chair blanche un cou et c'était ses coups d'amour qui en récoltaient les soupirs. Le désir, c'était le bassin de Mary, c'était ses mains, c'était ses yeux même et pire – son sourire. Le désir, il y en avait dans l'air qu'elle exhalait entre deux baiser, elle y en avait dans cette salive devenue alcool, dans cet alcool devenu hydromel – le désir, c'était sa peau, c'était sa chaleur, c'était cette ardeur qu'elle piquait d'attention tout au long d'un dos.
Le désir, c'était Mary – ou presque.
Mary était l'excès, et c'était probablement plus grave que le désir seul sur sa langue.

Elle avait le sourire sur ses lèvres et sur ses yeux.
Elle avait le sourire et la joie qui baignait son corps de sirène à chaque fois qu'elle sentait le corps de Jason contre elle, elle lui seyait mieux que la plus belle des nudités – était faite rien que pour elle.Elle en avait cette certitude, car Mary était toujours certaine de tout, et surtout des choses les plus fausses, comme ses mensonges. Mais la situation actuelle – du désir – n'était pas faite pour lui montrer ce qui tambourinait dans son avarice, sa gourmandise ou sa luxure. Elle était là pour lui. Pour Jason. Pour celui qu'elle comblait de ses caresses, baiser. De ses doigts à ses lèvres. C'était une intrusion spontanée, délicieuse, mais profondément dérangeante. C'était de l'amusement, un grand amusement pour la demoiselle – et elle riait, souvent, deux morceaux d'océans brûlant à la place des yeux, elle attrapait un menton, elle embrassait.
Mary aimait voir les désirs des autres pour la raison la plus égoïste – ça l'amusait.
Mary donnait le plaisir.
Mary procurait la joie.


▬ J'vais te dire ; ça fait presque quatre ans que je n'ai pas touché une femme. […] La preuve, j'en ai envie, mais comme ça fait tellement longtemps, j'ai peur de merder.

Adorable.
Plus il parlait, plus Mary souriait. Plus elle le faisait sienne. La seule. Un amour perdu, un amour déçu, une aspiration entre les lèvres au plus grand des plaisirs – elle aimait définitivement cet homme. Parmi tant d'autres. Quelle beauté ! Ces deux langues se toucher, se brûler, les deux êtres s'embrasaient. Un léger craquement l'interpella, mais n'y prit pas gare. Après tout, elle était dans ses bras, elle se perdait sous ses baisers. Son corps s'offrait entièrement à son amant de cette nuit.


▬ C'est mignon...

Puis elle laissa son rire de rêve glisser dans sa gorge et ses yeux se fermer doucement. Elle les rouvrit, brillants. Un sourire – trop amusé. Sa voix plus grave, plus douce, plus sensuelle.


▬ Un icidio, n'est ce pas ?

Dans sa presque violence.
Dans son comportement.
Elle le repoussa prenant place au dessus.
Un rire encore – puis, un soupir, les yeux qui se lèvent vers le ciel, c'est un souffle lâché presque pour lui même, faussement candide.


▬ Si je m'attire les foudres des velenos, tu me sauveras, hm ? Papa.

C'est un peu trop – c'est un peu trop un mensonge, un peu trop provocant, si bien que ça la fait rire encore, mais, c'est bien connu : le rire de Mary ne s'arrête jamais. Mary – Mary, elle en fait toujours trop. Il faudrait faire attention à ce que ça ne lui heurte pas sa peau hâlée un jour, trop fort.

NE ME MONTRE PAS DU DOIGT
SI JE VEUX TES MAINS D'ABORD.
Ezechiel T. Qaletaga
Ezechiel T. Qaletaga
MessageSujet: Re: ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE EmptyDim 12 Mai - 15:53

Hell no.



Mauvaise, très mauvaise idée; battons en retraite.

Le téléphone qui vibre, le texto à peine lu, et tu as déjà oublié ce que tu étais en train de faire. Abandonnant d’un coup toutes les affaires courantes, coupant court à la conversation stupide que tu devais soutenir avec une personne lambda, tu prends le large.

Objectif, le troisième étage.

Discrétion oblige, la clause était bien précisée dans le contrat, tu marche sur la pointe des pieds et fais attention à ne pas faire de bruit. Ton côté hystérique, à la poubelle ; ta manie de hurler sur les gens plutôt que d’agir calmement, oubliée. Provisoirement, du moins, le temps que cette histoire se calme.
Avançant à pas feutrés dans le salon des Velenos, vide. Du moins mets-tu un bout de temps à repérer celle qui a demandé ta présence ici. Planquée derrière une porte ouverte, portable en main. Tu t’approches, grands détours à l’appui pour rester hors du champ de vision des gens de l’autre pièce ; tu la sens mal, toute cette histoire. Finalement, tu arrives derrière la blonde ; une chance que le parquet n’ait pas craqué, ton arrivée a probablement été plutôt discrète.

Penché par-dessus l’épaule de la jeune fille, en voyant ce qu’il se passe, en voyant ce qu’elle a fait, une petite alerte résonne sous ton crâne. Mayday mayday, c’est une mauvaise idée, ça, Bianca. Foncement de sourcil insatisfait ; d’un signe de la main, tu lui fais comprendre qu’il vaut mieux partir, maintenant, avant qu’il ne soit définitivement trop tard.
Tu secoues la tête ; on n’en fera rien, de ces clichés, et vous n’avez rien à gagner à rester ici. Parce qu’il te semble l’avoir reconnue, la demoiselle de la salle d’à côté ; pire encore son partenaire. Jason Knowles, terrorisant en lui-même ; en tout cas, à toi il te fait peur, sous-estimer le danger qu’il représente ne te viendrait pas à l’esprit. De surcroit, mademoiselle est une camarade, fraichement débarquée, certes ; elle n’en reste pas moins une Stupro.

Vous ne ferez rien de ces clichés, quels que soit le nombre de points que leur existence pourrait ôter aux Icidios.
On s’arrache, Bianca. VITE. Tu ignore totalement si son plan envisageait une suite requérant ta présence ici, tu sais juste que tu ne le mettras pas à exécution, quand bien même il serait le plus intelligent du monde. Un geste désapprobateur de l’index puis tu agrippe le bras de ta camarade et repart en sens inverse, suivant exactement le même chemin qu’à l’aller pour exactement les même raisons.

Qu’on ne vous voit pas ; vous n’êtes jamais venus ici. Jamais.

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MessageSujet: Re: ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE EmptyDim 12 Mai - 16:50




« Qui voilà »


MARY ▬ Un icidio, n'est ce pas ?

Grillé.
D'un côté, son comportement ne pouvait pas tromper, mais le fait d'être aussi facilement repérable, c'était légèrement vexant. Ne pouvait-il pas montrer qu'il peut être aussi classe et péteux qu'un Veleno ? Ou bien, un minimum intelligent, comme un stupro ? Bon dieu, rien qu'à cette pensée, il avait envie de dégueuler. C'était pas possible de mentir là-dessus, Jason a toujours préféré être un icidio. Il en était tellement fier, que l'exposer au monde entier n'était même pas un problème.

Alors oui, ma belle.
Ce qui se trouve actuellement entre tes cuisses et sous ta dominance n'est autre qu'un bourrin militaire qui n'a pas touché délicatement la chaire tendre depuis longtemps. Mis à part frapper, plaquer, coincer, et déboîter, il n'a pas fait de gestes sensuelles avec ses mains depuis longtemps. Alors oui, c'était normal pour lui d'abdiquer aussi vite, surtout que bon ; qu'est-ce qu'il avait à perdre, dans l'histoire ?
Certainement pas grand chose.

MARY ▬ Si je m'attire les foudres des velenos, tu me sauveras, hm ? Papa.

Quelle est mignonne.
Légèrement un peu trop sur le jeu du papa et de la fille, mais suffisamment assez mignonne pour oublier le côté glauque de la chose. Qui aimerait se faire appeler papa lors d'un moment pareil ? Mis à part un sale obsédé aux idées pas claires. Dans tous les cas, Jax oubliait pas mal de choses en présence de cette jeune adolescente aux allures bien trop femme pour être considérée comme telle. Petit à petit, il se demandait pourquoi craquer pour elle.
C'est vrai ça, pourquoi ?

Sa candeur ?
Sa chaleur ?
Ses gestes provocateurs ?
S'il devait réfléchir tout de suite, il n'arriverait plus à savoir où il en est. Peut-il vraiment succomber à tout ça ou bien résister, se rhabiller et partir ? Malheureusement, Falcone est un lieu où même les plus forts peuvent se faire bouffer, tôt ou tard. Le soucis, c'est que si un ancien se faisait attraper, il aura alors deux choix ; soit se bouffer la patte pour s'en sortir, soit se venger pour regagner sa renommée. Qui a dit que les Icidios ne sont que des brutes sans cervelles ? Ah oui.
Ces bâtards de Velenos.

JAX ▬ Te protéger de ces gosses de riches à peine sortie de chez papa et maman ? Un rire qui pourrait presque accompagné celui de Cohen, tandis que sa main fouillait la table de chevet, à la recherche d'un objet plus qu'utile. Ils osent même pas se baisser de peur de se salir, alors qu'ils osent te frapper, ça risque de saigner.

Durant sa recherche, ses mains en profitaient.
De cette peau, de ses courbes, de cette odeur, de cette douceur que seule une présence féminine pouvait offrir à un militaire tel que lui. Bien entendu, ce qui était malheureux, est le fait que bon nombres des icidios femelles sont des lesbiennes qui se foutent au même gabarie que les hommes. La belle blague, le jour où une femme pourra tenir tête à un gars physiquement, ça serait quand les poules auront des dents.

Bon, ça vient ?
Manque de bol, Knowles n'était pas connu pour son self-contrôle entre ces quatre murs. Quand quelque chose qui doit se produire ne se produit pas, il avait la fâcheuse habitude de devenir un tantinet agressif dans ses gestes. C'est pourquoi sa main commençait à maltraiter le tiroir qui est censé au moins de contenir une capote. Ah, enfin une prise.
Mais... putain.

JAX ▬ ... Comme quoi, les poches biens remplies sont souvent accompagné d'une petite bite. Il se retenait de piquer une crise, pour une fois qu'il était confortablement bien installé, avec une magnifique proie sur lui, il n'allait pas tout gâcher. C'est une plaisanterie ...

Un rire nerveux.
Les dents serrés.
Et une bosse bien relevée.
Comment pouvait-il profiter pleinement de la chose sans contraception ? Enfin, si, il y en a une, mais la taille marquée dessus était clairement en dessous de la sienne. Non pas que son anatomie était digne d'un éléphant, mais beaucoup plus prometteur qu'une simple queue de 13/15 cm ... Juste une petite pensée pour ce type ; j'espère qu'elle est large. Parce que sinon, pauvre gars.

Et là, il était bien emmerdé.
Car Jason en avait envie. Elle pouvait le sentir à ses morsures légères, à sa poigne sur son fessier ou même à son dos qui doit être brûlant, tant l'excitation l'enflammait de l'intérieur. Son imagination lui offrait déjà la scène sous les yeux. Violente, intense et particulièrement marquante. Car monsieur aimait l'idée de marquer ce cou blanc et attirant, alors pourquoi pas.

JAX ▬ À moins que je te prenne à l'ancienne... Ce qui est pas très élégant, hein ma fille ?

Dire qu'il manquait juste un rempart.
Arf, instinct et raison, acte I scène III.
À elle de voir.


Mary J. Cohen
Mary J. Cohen
MessageSujet: Re: ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE EmptyDim 12 Mai - 19:51




❛❛ QUAND JE SERAI GRANDE MOI,
J'SERAI POUPÉE GONFLABLE
POUR DES MILLIONS À SE BRANLER
SUR MON ÂME SUR LA TOILE

Mary.
L'or dans sa bouche s'éteint. Dans un crépitement lent et triste, progressivement vaincu par la banalité, elle mourut sur le bout de sa langue. Le pétillement de son iris éclate une dernière fois dans ces milliers de chocs de malice avant de s'allonger, docile presque, déçu sûrement. L'amusement s'égare – sa folie s'étiole. Elle aurait voulu tellement mieux – elle méritait tellement mieux. Elle était Mary, et elle méritait qu'on satisfasse ses caprices et qu'on lui porte nu la coupe à ses lèvres. Et là, ça ne lui convenait pas. Elle avait oublié le plus important. Elle devait faire des choix. Et les risques étaient beaucoup trop grands pour qu'elle en prenne ce risque. Mary était suffisamment immature pour lui en demander encore, encore plus. Là, elle manquait de palme et d'hydromel, de voiles blancs et de peaux de cuivre, elle manquait de nudité et de soupirs ; là, tout était prévisible. L'or dans sa bouche s'éteignit ; ce n'était pas amusant.

Mary déçue avait la bouche déçue – ses commissures souriantes s'affaissaient légèrement, discrètement car elle se paraît toujours de la joie. Mais là, c'était plus fort encore – car tout était plus fort et plus excessif avec Mary. Elle avait arraché son sourire pour le remplacer par cette moue boudeuse, prêt à planter sa joue dans sa main pour marquer profondément son ennui. Car, là était le problème : elle s'ennuyait. C'était une belle femme et elle était un enfant, paradoxalement. Elle aurait dû, ne serait-ce qu'un peu, infiniment, lui résister, lui montrer son désaccord ou son bouleversement. Elle s'écarta de Jason, suffisamment pour être en désaccord pour le faire. Insuffisamment pour pouvoir lui résister. Mary, elle retomba à ses côtés, nue, chaude. Pleine d'envies, toujours aussi candide, elle embrassait alors son torse remontant jusqu'à ses lèvres.


▬ Sois pas si vulgaire, le dernier veleno que j'ai rencontré était horrible avec moi. Tu sais, dans le genre plutôt sexy, blond, incroyablement sûr de lui. Horrible !

Et Mary extrapolait.
Et Mary souriait prenant des petits airs d'enfant battu. Ah, la vile.
Et Mary changeait de sujets, et Mary avait envie de lui, envie qu'il s'occupe plus d'elle. Elle aurait voulu des cris et de la protestation, elle aurait voulu des gestes erratiques, des supplications, le regard qui trébuche et les genoux qui se dérobent, elle aurait voulu des larmes – des larmes ! Elle aurait voulu tellement plus qu'un banal assentiment – qu'une banale révolte si peu révoltante. Elle avait dit froide, si tiède :


▬ Pfft. Laisse tomber.

Mary reprenait sa moue boudeuse.
Une moue de j'en ai envie, mais pas trop. Je te veux, mais pas trop. On fait l'amour, mais pas trop. Mais ça Mary s'en fichait – elle n'était pas une reine mais une déesse. Elle n'avait pas besoin qu'il le reconnaisse ; elle l'était. Déesse de tout. Déesse de rien. Déesse de l'amour, de la vénalité, déesse des baisers du bout des lèvres. Là elle aurait pu – elle aurait pu garder son sourire et son rire et les faire s'entrechoquer dans la joie et l'excès. Elle aurait pu agiter ses mains souples encore, les battre l'une contre l'autre, l'applaudir, attraper sa mâchoire entre son menton et son index et lui souffler son air de vin droit entre les lèvres – mais, non, ça ne s'était pas passé comme ça. Elle avait abdiqué – où, fait semblant, patiente, mais elle avait abdiqué tout de même. Ils ne feront rien. Sa nuque était tombée, vaincue. Il pouvait y planter son étendard par une douce pression de ses lèvres.
Jason sera son serviteur.

Mary retint un soupir et planta, à défaut de ses lèvres ennuyées, ses yeux d'océan droit dans la roche de sa nuque. Mais elle voyait sa nuque, et sa nuque était belle. La naissance de ses cheveux parsemait le haut de sa nuque de quelques mèches blondes, c'était subtilement érotique. Le dessin d'un fin duvet presque couleur chair gravissait et tombait de cette nuque et elle l'imaginait aisément continuer le long de toute son échine. Elle se redressa, se mettant alors sur le ventre, relevant une jambe. Elle avait sa joue pressée contre sa paume et probablement qu'elle s'ennuyait. Mais elle attendait seulement. La petite princesse.

NE ME MONTRE PAS DU DOIGT
SI JE VEUX TES MAINS D'ABORD.
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MessageSujet: Re: ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE EmptyLun 13 Mai - 0:51




« Qui voilà »


Putain.
Que ça le gavait royalement d'être à ce point handicapé par le simple manque d'un ustensile. Depuis quand est-ce que l'humanité doit se limiter à un truc en caoutchouc. En clair, peu importe la taille et la largeur de l'engin, s'il n'y a pas ce qui faut pour accompagner la chose, tu ne feras rien. Certes, les maladies et tout le reste sont limités, mais même sur le sachet y a marqué fiable à 99%, le un pour cent restant sont suffisants pour une grossesse.
Alors fuck hein.

MARY ▬ Sois pas si vulgaire, le dernier veleno que j'ai rencontré était horrible avec moi. Tu sais, dans le genre plutôt sexy, blond, incroyablement sûr de lui. Horrible !

...
En quatre ans qu'il était ici, il n'a jamais entendu parlé d'un Veleno blond et sexy. D'un côté, Jason n'a a jamais trouvé un mec sexy. Etant exclusivement réservé à la gente féminine, il se voit mal complimenter un gars sur son apparence physique. Et elle tentait quoi, au juste ? De le rendre jaloux en parlant d'un autre ou bien de voir si oui ou non Jason sera celui qui la défendra de tout et de rien ? Agacé comme il était, juste un froncement de sourcils devrait suffire pour montrer le fait que ça, c'était pas à faire.

MARY ▬ Pfft. Laisse tomber.

Petite once de culpabilité.
Jason pouvait presque s'en vouloir de la laisser comme ça, de lui promettre un truc grandiose alors qu'au final ; il n'y a rien. Et ça, c'était sans doute plus frustrant qu'autre chose, promettre sans rien faire après. Du moins, pour un homme qui a enregistré et toujours veillé à exécuter ses valeurs, peu importe la situation. Réfléchir ? Pas besoin de réfléchir. S'il n'y a pas de pénétrations, il peut y avoir ...

JAX ▬ Tu crois franchement que j'vais te laisser comme ça ? Et il se redresse, tel le brave soldat qui refuse de failler à son devoir.Un Icidio ne parle jamais pour rien faire après...

Doucement, il reprend sa place de dominant.
Doucement, il attrapa ses mains, calmement.
Doucement, il plaqua ses lèvres, fougueusement.
Ce n'était pas par prise de conscience que Jason voulait faire tout ça. Non, lui, il veut juste profiter, offrir ce qu'il a offrir. Ce trop plein accumulé depuis de nombreuses années. Et il a fallu que ça tombe sur cette fille. Plus les langues se touchaient, plus ses mains la dénudait. On ôte les choses gênantes et on abuse pleinement de la situation. Chaque formes, chaque courbes n'étaient pas épargnés, le dos du blondin est la preuve irréfutable de son envie bouillonnante, quand bien même la fin est incertain.
Il lui demandera rien.

Ça descend, lentement. Son cou, sa clavicule, son sein. Quelques morsures, quelques coups de langues. Tandis que la partie inférieur ne cessait d'être débarrassée du tissu qui la couvrait. Enfin, il se redressa et se plaça mieux que ça. Chut ma belle, vue ta petite mine déçue, impossible de ne pas comprendre qu'elle souhaite quand même une petite compensation. Alors ça défile, ça ne s'arrête plus. Jax a faim, Jax est devenu vorace. À un tel point que ses ongles ont fait leur petit marquage. Le ventre, le bas-ventre et enfin, l'inévitable.

Qu'elle dise non, qu'elle mente, il s'en fiche. Cela ne pouvait qu'être un mensonge. N'était-ce pas elle qui voulait être comblée ? Alors c'est ce qu'il fait, pour lui montrer qu'il vaut mieux que n'importe quel habitant de cette étage trop riche pour un gars comme lui. Un coup, deux coups, vint ensuite le troisième, le quatrième et l'enchaînement qui doit venir derrière. Quelques empoignements, les cuisses écartées et des gestes plus obscènes sont en train de se faire.
Seulement, y a un hic.

Plus ça allait, plus son corps exigeait. C'est là, la cruauté du sexe ; impossible de rester le donneur, il fallait aussi recevoir. Et même si sa conscience lui plaquait un beau non en tête, ses instincts sont beaucoup trop en éveillent et ses muscles trop désireux de faire de l'exercice en plus, pour que seule la raison puisse servir de barrage solide pour le contenir plus longtemps.
Désolé, Mary

JAX ▬ ... A-Au diable les conséquences...

Sa main, sa braguette.
Son dernier vêtement, un ultime geste.
Et enfin, les frissons tant attendus après quelques premiers coups de reins. Sans vraiment prononcer autre chose qu'une preuve de son bien être.
Putain, quel égoïste, parfois.


Mary J. Cohen
Mary J. Cohen
MessageSujet: Re: ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE EmptyLun 13 Mai - 19:45




❛❛ QUAND JE SERAI GRANDE MOI,
J'SERAI POUPÉE GONFLABLE
POUR DES MILLIONS À SE BRANLER
SUR MON ÂME SUR LA TOILE


Elle soupira à son oreille, ivre de plaisir. Ses bras s’enroulent autour de son cou, sa tête bascule en arrière, elle chuchote son prénom. Ses va-et-vient lui font un bien fou, c’est bon putain qu’est-ce que c’est bon ! À faire l’amour comme des bêtes avides, affamées, enragées, jamais rassasiées. Elle réfugie son visage dans le creux de son cou, ses coups de reins deviennent secs et violents, son souffle est court, le sien haché, elle gémit en serrant les dents. Fais moi mal Johnny, envoie moi au ciel ! Elle griffe son dos, lâche un soupir, se mord la lèvre en fermant les yeux.

Accoudé à son siège, la main soutenant sa royale tête. Alors, Mary avança sa main libre et glissa ses doigts dans sa nuque. Elle commença un doux va-et-vient de caresses dans son cou, longeant son oreille, effleurant de temps en temps ses cheveux blonds. Elle traçait sur la chair de son sujet de petits chemins brûlants, aériens, se plaisant à sentir le grain de la peau fine qui recouvrait sa gorge. Elle glissait du haut de la mâchoire jusqu'à la pointe de son menton. Ces sensuelles caresses durèrent un temps indéfini.

Mary aimait ça. Elle adorait ça. Elle se cambrait sous ses coups de reins. Il y avait de tout. Il y avait aussi le dédain, la violence. L'ignorance, pique venimeuse pour ceux qui recherchent désespérément de l'attention. Les tournants brusques de comportement, pour la déboussoler un peu, aussi. Il y avait tellement de choses que le vil icidio pouvait infliger à celle qu'il voulait voir craquer, ployer sous sa puissance.
Mais il y avait mieux, il y avait pire.

Elle avait cédé. Une fois, deux fois, plusieurs fois. Des murmures, remontant des entrailles, chargés de désir. Des notes, tantôt sourdes, tantôt sifflantes, mais toujours involontaires. Des gémissements. Ces cris muets qu'elle ne contrôlait pas – et c'en était là toute leur saveur. L'amener, elle, au delà de sa volonté, quand bien même elle nourrissait ses muscles à la force de sa détermination – elle n'avait pas d'autre choix. Mary se tordait sous lui. Sa peau, chaude, comme elle l'avait touché, l'attirait. Elle voulait qu'à chacun de ses touchers, elle laisse une brûlure profonde, et ces cris qu'elle aurait poussé lorsqu'elle aurait marqué violemment sa peau l'auraient provoqué davantage, pour sentir ses pulsations s’accélérer encore il aurait resserré sa prise, fort.
Et ce manège, ce doux enfer au goût de paradis perdura.
Sous les coups de reins et de caresses.

END.

NE ME MONTRE PAS DU DOIGT
SI JE VEUX TES MAINS D'ABORD.
Bianca Di Lucio
Bianca Di Lucio
MessageSujet: Re: ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE ILS M’DISENT TOUS QUE TOI T’ES PARTIE EmptyMar 14 Mai - 21:40



PUIS FINALEMENT ELLES S'ENFUIENT
ATTIREES PAR UN TIERS
RETENANT LEURS CRIS
DE VILES COMMERES

Tu es affairée à prendre le plus de clichés possibles, quand ceux-ci paraissent potentiellement exploitables, quand une présence te fait lever le regard. Ezechiel ?! Tu écarquilles les yeux avant de secouer rapidement la tête pour revenir à ton action première. Mais qu'est-ce qu'il fout là ? Dans ton sms tu disais juste que t'allais essayer de prendre des photos d'un Icidio en plein coït !.. Bon ok, c'est juste extrêmement dangereux pour ta survie au sein de l'école, mais... Peut-être que ?- On ne sait jamais. Enfin; Tu sens le rose regarder au-dessus de ton épaule et ça t'agaces légèrement. Tu sais ce que tu fais, voyons !

Cependant, ce n'est apparemment pas son avis puisqu'il agite sa main devant ton objectif pour te dire de partir. Tu tournes la tête et le fusilles du regard pour qu'il reparte et te laisse ici, mais il secoue sa tignasse d'un air désapprobateur, bien décidé à ne pas en rester là, on dirait. Excédée et consciente que tu perds peut-être de bonnes images compromettantes, tu balaies son avis de la situation d'un haussement d'épaules - dont il n'a cure : il te dit "non" en secouant son index et t'attrape le poignet pour t'emmener loin. Putain. Tu te retiens de protester, montrant seulement ton mécontentement par un regard noir dirigé dans sa direction. S'il tourne la tête vers toi, tu le mitrailles.
Va falloir que vous parliez, tout les deux.


RP TERMINÉ
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