Il fait peut-être pas beau, mais on est bien. Juste bien. Ni chaud, ni froid. Ni mal ni super. Le juste milieu qu'il faut à tout. Petit coup d’œil à gauche, dernier coup d’œil à droit et elle se fout là, en plein milieu du terrain avec son vieil ami, un portable vieux comme la terre, mais avec une charge qui bat tout ceux de l’époque contemporaine. Bah, ouais, elle, il tient pas un petit deux heures pour finir par se claquer dans sa face, non, ce vieux tas de merde gris là, il tiens presque 5 heures sans même rechigner. De toute façon, c'est pas comme si elle avait besoin d'une connexion internet, parce qu'elle était là pour écrire. Pour écrire et vider son cœur, pour écrier et se laisser une bonne fois tranquille. Dos à une statut des plus négligées, pas vraiment belle à vraie dire, pas bien sculptée. Bien sûr, elle ne parlait pas de négligée au sens exact, mais plutôt en regardant les coups raide et le nom-lissage de certaines parois. Ça se voyait au premier coup d’œil, tout comme cette statut envoyait un sentiment de puissance et de virilité. De violence même. Mais ce n'était pas plus mal placé. Ça avait bien sa place, ici. Tout comme elle, elle était bien ici. Elle était bien ici car elle n'était pas tombé encore sur une personne importante, elle n'était pas encore tombé amoureuse. Elle pouvait enfin écrire sans parler d'amour loufoque et de tragédie. Pas besoin d'aimer, pas besoin de rencontrer aujourd'hui. Elle devait se mettre tête à nue, oubliez elle, oubliez ses problèmes à elle et écrire. Écrire pour un travail sur la discipline, voyons-donc. Et la statuette se tenait juste derrière elle, fière et dégueulasse en même temps. C'était le meilleur porte pour un tel sujet.
La disciple, c'est un îlot de rêve illusoire qui nous dicte nos fait et gestes. Îlot disgracieux, qui veut rendre tout le monde identiques, de vrais moines, sans liberté et sans esprit. Sans esprit, sans envie. Sans envie de faire des folies. La discipline, c'est ce qui vous fait lever le matin sans cracher votre haine du soleil, c'est ce panneau qui vous dis de vous arrêter quand vous êtes sur le point de mettre vos idées sur papier. La discipline, c'est un leur. On vous raconte de belles histoires, on vous promet des dirigeants, mais on vous forme des dictateurs au écoute de leur seul maître, le même qui les a former. Des bêtes prêtent à vous sauter à la gorge, a atteindre votre sang, à prendre votre droiture et votre semblant d'imagination. La discipline, c'est la mère fondatrice de notre succès et de notre faillite. Elle vous donnes le sentiment de réussite, mais au moment d'en être au sommet, elle vous écrase, demandant son du. La discipline, c'est cette vieille femme qui vous courent après, qui revient toujours vous hantez, qui vous demande toujours de s'occuper d'elle. Non, la discipline n'est pas jeune, c'est une éternité qui croit toujours en sa valeur, mais qui ne comprends rien à l'avenir. Elle se tient sur le quai, sur d'être la seule avec la solution, et attends avec impatience son lots d'incultivé pour la nourrir de sa vengeance et de son malentendu. La discipline, c'est cette vieille amie qui vous dit de rester droite, de vous tenir bien, qui vous donne un coup sur les jointure et vous regarde honteuse lorsque vous faites un son avec vos lèvres. Cette discipline, c'est celle qui nous poursuit, sans jamais vouloir prendre de nouveauté, sans jamais vouloir comprendre qu'elle ne peut être la seule à nous élever.
Avouons-le, depuis Falcone, la discipline avait un tout autre arrière goût, mais elle devait s'avouer que ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas écrit un truc pas pire quand c'était pour autre chose que son plaisir. Non, disons-nous le dans le blanc des yeux, elle avait plus d'inspiration depuis qu'elle s'était promis de ne plus fumée en même temps que de regarder le clavier. C'était immense le nombre de petites idées qui chantaient dans sa tête. Foutue buzée quoi.
'' Ah, purée. Tant pis, je trouve que c'est juste assez de lignes. ''
Remontant ses cheveux en chignon, Adela prit une longue respiration, une respiration profonde, sentant l'air frais autour d'elle. Enfin une journée où elle ne s’écroulait pas sur une tonne de sueur et de mauvaises odeurs masculines et complètement horrible. Un clic enregistra le travail et ses doigts tout frais peint fermèrent l'écran, posant sa tête sur les pieds de ce maréchal je-suis-le-boss-finale-! Gauche, droite et seulement quelques personnes qui ignoraient même son existence. Perir rire refoulé, gros sourire au lèvre, elle relève sa tête, craque son cou, et cherche de la main son sac qui prend lentement le détour avec un autre.
'' Non, mais tu vas me rendre ça, salopard! ''
Elle tire son sac vers elle, et criant comme elle le fait seulement quand elle est vraiment dans un bon coup, elle court, elle court, encore. Avec ses talons, elle à pas l'air dans son assiette, dans sa discipline, tiens. C'est une écrivaine, cette jeune là. Elle pas les muscles pour courir, elle a pas le sang chaud. En fait, c'est une vrai Appeso dans l'âme, tout dans l'âme et rien dans le corps. Tu disais qu'on se nourrissait d'amour et d'eau fraiche ? Adela en est bien la preuve, Adela qui court à s'en coupé le souffle, Adela qui court comme sa vie en dépendant à la vitesse si rapide d'une tortue en cavale, Adela, avec ses cheveux qui se détache, viennent la faire chier en se mettant dans son visage. Adela qui a plus de peau que de muscle, qui a un peu de gras de ses cotés pour se donner des formes et qui à le reste tout dans sa poitrine bien remonté, qui se balance à droite et à gauche quand elle fait son possible pour se rendre et se rapproché. Elle crit encore, qu'elle merveilleuse voix rocailleuse que tu nous chantes là, n'est ce pas ? Tu sembles sur le point de t'évanouir et là, tu en peux plus, tu balances ta vie en criant et tu fais juste t'arrêter près d'un groupe qui se fout limite de ta gueule.
'' Évidement, c'était trop demander que de lui faire un bon croche pied bien placé! ''
Se laissant tombé, tombé, juste ce couché dans l'herbe, avec au moins son vieux et laid portable gris contre la poitrine. Elle reprends son souffle. Encore, lentement. Tant pis, elle avait juste un peu d'argent dedans, et un truc qu'elle a volé à une fille de sa classe. Un elle ne sait quoi en fait. Un truc simplement. C'était rose, fluffy et du tout pas dans son genre.