† âge : 17 ans † Date de naissance : 15/04/96 † Nationalité : Anglaise † Sexualité : Pansexuelle. † Taille : 170cm. † Poids : 50kg. † Couleur de cheveux : Bruns noirs. † Couleur des yeux : Marrons; mais lentilles carmines. | Marla ne fume pas ; Marla n'insulte pas, Marla ne frappe pas. Elle se vaut tout simplement trop pour cela. Une petite précieuse qui laisse la vulgarité et la bestialité au bas-peuple ; aux laids.
Dans la chambre de la brune : du rouge, du noir, un porte-disques en guise de bibliothèque, une bibliothèque pour ranger ses disques. Mais surtout, tout un tas de bibelots Chanel, quelques créations uniques signées Karl Lagerfield -ses trésors-, ainsi qu'un tableau représentant le Kaiser trônant fièrement au-dessus de son bureau ; elle en possède une petite dizaine, mais n'en affichera jamais plus d'un à la fois, la bienséance lui interdisant de transformer ses appartements en vulgaire repaire à groupie pleine d'hormones. Non, Nyx sait se tenir.
Si elle n'a ni les lunettes ni l'accent de Karl, il lui reste son chapeau dont elle ne se sépare jamais, et ses quelques tournures de phrases so british. Un reste de sa langue natale qu'elle a du mal à quitter, quelques r qu'elle à souvent bien du mal à rouler. Et du haut de ses 17 ans, toute maniérée qu'elle est, elle cherche à repeindre les murs de Falcone à coup de peinture noire et carmine. Les autres, elles les appelle les laids. Ceux qui ne savent pas s'habiller, ceux qui ne savent pas parler, ceux qui savent seulement s'afficher. Oh, Nyx n'a rien d'agressif – elle vous dira seulement le plus calmement du monde que vous êtes si laid qu'autoriser des gens comme vous à courir les couloirs de Falcone est indécent, voire littéralement criminel. Il lui arrive parfois de renommer quelques personnes à son bon goût : « Aristophane. Oui, ce prénom te va à merveille. ». Une de ses nombreuses obsessions, les prénoms – elle trouve la tonalité des prénoms latins et grecs particulièrement charmante, elle qui méprise la banalité, sans cesse à la recherche de l'unique. Elle hait Marla et lui préfère largement Nyx.
L'argent ? Elle n'en parle jamais, mais le jette par les fenêtres avec allégresse. Nyx n'a aucune limites ; si elle veut redécorer le bureau de Mr. Cerruci avec quelques bibelots noirs et rouges, elle le fera, d'une façon ou d'une autre; persuadera quelqu'un de le faire à sa place, ou bien s'en chargera elle-même, en toute discrétion.
Marla ne ressent pas le besoin quasi-permanent de rabaisser – ils sont déjà si laids, pourquoi continuer à les accabler ? Les informer sur leur mocheté ne rentre bien évidemment pas dans la catégorie des méchancetés. Elle a bien d'autres soucis en tête, comme ses études en politique qui se déroulent pour l'instant avec brio. Faillir à sa tâche étant juste quelque chose d'inacceptable, elle s’attelle à entretenir son dossier à coup de devoirs parfaits et à conserver son masque irréprochable.
Ouais, la jolie Marla, la mignonne petite princesse toute propre sur elle. Celle qui vous a caché son plus grand vice, l'alcool – ce serait la dernière chose qu'elle afficherait, si la belle devait un jour devenir obscène et bling-bling. Jamais devant témoins, sa règle d'or, qu'elle n'enfreindra jamais. Quelque chose qu'elle trouve agréable, l'état d'ébriété. Des pulsions impossibles à refréner ; parce que même si la sobriété est sa règle d'or, elle n'a su échapper à la machine à succès, celle qui vous traîne dans des soirées où vous n'avez pas forcément votre place, cette-même qui vous amène à jeter au loin tous vos principes le temps de tester.
Elle se hait de faire cela, mais ne peut s'en empêcher. Un jour quelqu'un la verra la bouteille à la main, elle le sait. Sûrement devra-t-elle trouver un autre mur à mettre entre elle et le peuple.
C'est laid, tout cela. Mais Marla Nyx Jones ne s'est jamais considérée parfaite ; seulement ambassadrice de la beauté des choses.
Marla veut seulement refaire le monde à son image, tout en éludant soigneusement le revers de sa médaille. Marla est encore persuadé qu'elle peut se sortir de son merdier personnel et garder indéfiniment son port de tête altier et ses mimiques parfaitement contrôlées.
Une grande rêveuse, cette petite.
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