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scary movie - LIBRE

Bonnie P. Bradburry
Bonnie P. Bradburry
MessageSujet: scary movie - LIBRE scary movie - LIBRE EmptyMer 3 Avr - 20:43

scary movie - LIBRE
► ET JE TOURNE EN ROND ◄


Qui irait s'aventurer dans l'aile délabrée ?

Marla la visite ; la curiosité empreinte de naïveté de celle qui cherche à élargir son horizon. Ici, pas de laids pour lui couper la route ; seulement d'interminables couloirs se succédant les uns aux autres ; les lueurs rougeâtres renvoyées par les torches accrochées aux murs. Les escarpins de Nyx claquant sur le sol froid. On ne peut pas dire que l'obscurité l'attire particulièrement – elle laisse cette tendance dépressive aux autres. Marla cherche juste de quoi s'occuper le temps d'une journée, ainsi qu'un endroit ou planquer ses bouteilles. Sait-on jamais.

Dix ans plus tard, elle se rattrape une jeunesse perdue à courir les soirées mondaines en jouant la Indiana Jones des temps modernes – Marla Nyx Jones, pour vous servir. Elle a le chapeau, mais n'a malheureusement pas pensé à prendre le fouet avec elle. Too bad. Une prochaine fois ?

Sale touriste. D'un pas conquérant elle se dirige vers les catacombes, et s'engouffre dans son labyrinthe sans une once d'hésitation. Combien de temps à s'y perdre ? Dix minutes, une heure, trois peut-être. La force presque oppressante se dégageant de cet endroit aurait fait fuir n'importe quel personne étant un tant soi peu claustrophobe. Mais Marla ne l'est pas ; loin de là. Et la jeune se demande si savoir jouer avec les teintes et les tissus serait suffisant pour recréer cette impression d'écrasante domination.

« Curieux. »

Un petit carrefour ; de nombreuses directions s'offrent à elle. Prudemment, elle s'avance vers l'une d'elles ; s'aperçoit que le chemin n'est pas éclairé. Soupire, tente une autre issue – et se rend finalement compte que la suite de l'aventure aura du mal à se faire sans lampe-torche.

Nyx fouille dans son sac de main pour en ressortir un Iphone – suffisamment puissant pour qu'elle puisse l'utiliser en guise d'éclairage. 'Doit bien y'avoir quelque chose au bout du chemin ; quelque chose d'intrigant, d'exaltant.

La brune pianote tranquillement sur son téléphone ; pas de réseau, elle s'en serait douté. Un bruit de pas se fait entendre ; l'espace d'une demi-seconde son visage se fend d'un large sourire. Loin de sursauter, face aux différentes issues, le dos tournée, elle se prononce sur un ton chantant :

« Toi aussi tu cherches les caveaux ? »


Ezechiel T. Qaletaga
Ezechiel T. Qaletaga
MessageSujet: Re: scary movie - LIBRE scary movie - LIBRE EmptyJeu 4 Avr - 9:21



L'Indien wauze...


Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce.




Mais quel ennui, seigneur, quel ennui. Ezechiel tu t’ennuie ? Voilà qui n’est pas arrivé depuis ton septième anniversaire. Seulement, maintenant que tu es à Falcone, il n’y a pas de précepteurs exigeants pour peupler tes soirées de longues et instructives leçons.
En fait, ce n’est qu’une excuse. Une très mauvaise excuse, soit-dit en passant. Aujourd’hui, le jeune Qaletaga, futur héritier d’une immense chaine de casinos que tu te dois d’être, fruit d’une éducation intense et nourrie, celui-là n’a pas envie de s’épuiser à pourchasser un but impossible à atteindre, n’a pas envie de faire chauffer les rouages de son cerveau sur des leçons compliquées, n’a pas envie de se montrer à la hauteur de l’excellence que l’on attend de lui jour et nuit.

Aujourd’hui, tu as envie de te prendre pour Indiana Jones. Mais en mieux, évidemment. Un Indien avec les cheveux roses et les lentilles rouges que tu as choisies ce matin, c’est mille fois plus sexy qu’un vieil Harrison Ford fatigué, ha ! Et tu mets tout un tas de gens au défi de te détromper en passant une main dans la ladite chevelure qui est si fournie qu’on pourrait en faire un gilet.
Et une exploration parfaite passant par une préparation tout aussi parfaite, tu as pensé à prendre une lampe de poche. Ah ah ah, tu es trop fort. Bon techniquement, tu l’as achetée sur le chemin, parce que tout ce que tu avais pensé à prendre dans ton sac, c’était une veste, une bouteille d'eau et des gâteaux, mais ca compte quand même.
La tâche de lumière qui s’impose timidement sur les murs, tu trouves ca encore plus glauque que si les lieux étaient plongés dans le noir complet. MAIS. Quand tu as essayé d’éteindre ta lampe-torche, tu t’es mangé un mur. C’était pas très gouteux. Et ça fait mal, surtout. Alors tu préfère que ca soit glauque, mais que tu vois ou tu mets les pieds plutôt que l’inverse. Les hématomes, sur ton visage de beygey, c’est vraiment pas du meilleur effet.

Tu ne sais pas depuis combien de temps tu tournes en rond dans ce labyrinthe catacombique –oui, même quand tu inventes des mots, tu as la classe. Ce que tu sais, c’est que la zone qui était encore éclairée, tu l’as quittée depuis longtemps. Tu voulais juste avoir une connaissance parfaite des lieux, voilà qui te prend beaucoup plus de temps que prévu. En fait, tu es en train de te dire que tu aurais du faire comme Ariane, et dérouler une pelote de laine au fur et à mesure de ton avancée. Tu n’y as pas pensé. Tu es parti un peu trop vite, sur un coup de tête. Tu le savais, que tu aurais du y réfléchir plus avant. Tu ne l’as pas fait, tu t’es trouvé très fort, sur le coup, mais tu te rends compte qu’en réalité, ton père a raison.
Ne pas préparer minutieusement la moindre de nos actions n’est l’adage que des esprits faibles.
Ou alors, tu sais ce que tu aurais du faire, Ez ? Tu aurais du emmener quelqu’un avec toi. Noah, peut-être. Tu n’as pas de réseau, trop tard pour la prévenir. Avec un haussement d’épaule, tu continue ton exploration.

Et finalement, tu aperçois la lumière au bout du tunnel.
Non, tu n’es pas mort, cette lumière est juste révélatrice d’une autre présence que la tienne dans les catacombes. D’après la silhouette que tu peux deviner, il s’agit d’une demoiselle.

D’une jeune et jolie demoiselle.

En la voyant, tu décides d’agir comme tout Indien qu’on pourrait voir dans un mauvais film, le genre de comportement qui font en général que vous êtes désavoué par cette même communauté. Tu cours, et tu cries comme l’abruti fini qu’il est difficile de croire que tu n’es pas, en couvrant à intervalles régulier ta bouche de la main. Vous savez, ca donne ce petit son modulé qui révèle toujours, toujours ! la présence d’Apaches passant à l’attaque dans les westerns. Mais ça ne te suffit pas, de faire tout ce raffut dans des catacombes jusqu’ici aussi silencieuses qu’une crypte.
Tu finis donc par un retentissant ; « Wakatépé Baboune ! »

Wahou, Ezechiel, tu es vraiment très fort. Un gosse de cinq ans t’envierait. Allez, je vais être gentil. Un gosse de SIX ans serait totalement jaloux de ce que tu viens de faire. Quel dommage que tu n’aies pas pensé à prendre ton tomahawk avant de partir en exploration.
Raté, la demoiselle ne se retourne même pas. Les filles sont de moins en moins impressionnables, de nos jours. Plus rien ne leur fait peur, et tu as sans doute eu de la chance de ne pas récolter un coup de lacrymo en unique récompense de ton audace.

-« Toi aussi tu cherches les caveaux ? » se contente-t-elle de demander avec un calme qui aurait tendance à réellement t’impressionner.

Eh, lady, imagine, je suis un pervers, un violeur, un psychotique fraichement échappé de l’asile ?
Mais tu n’es rien de tout cela, Ezechiel, alors tu te contentes de répondre comme le font les gens polis lorsqu’on leur pose une question.

-« Hein ? Les caveaux ? Non. »

Oh, quelle réponse d’une intelligence rare ! Et puis avec l’accent lamentable dont tu n’as toujours pas réussi à te débarrasser quand tu causes italien… Si tu voulais passer pour un abruti, tu es sans doute sur la bonne voie. Tu cours dessus même.
Attends… Me dis-pas que tu VEUX passer pour un abruti ?
Bonnie P. Bradburry
Bonnie P. Bradburry
MessageSujet: Re: scary movie - LIBRE scary movie - LIBRE EmptyVen 5 Avr - 10:14

scary movie - LIBRE
► A LION IS A LION; NO APOLOGIES ◄



Il ne fait pas dans la sobriété ; de son horrible et clinquante coiffe rose à ses cris exagérés, en passant par sa tenue des plus étranges... L'originalité n'est pas une chose qui dérange Marla ; au contraire, elle cherche constamment à la provoquer. Mais l'absolue manque de classe et l'air totalement stupide qu'il affiche tend à grandement l'exaspérer. Sûrement peut-on trouver tout un ramassis d'imbécile dans les rues de Rome – mais dans les couloirs de Falcone, cet adjectif n'existe pas. Alors, petit indien ? Joueur ou simplement plus naïf qu'un autre ? Nyx le considère d'un œil expert. Sûr qu'avec tous ces accessoires, on ne peut qu'être idiot ou faire dans le burlesque.

Elle se contentera de le prendre pour ce qu'il est – un laid de plus. Le rose n'a pas la noblesse et la richesse du carmin. Peut-être le porte-t-il bien, mais cela ne changera rien. Marla ne perd pas de temps en paroles et débats inutiles; seule sa propre opinion l'intéresse.

« Hm. Tu as une lampe de poche. »

Ce n'est pas une question, mais une affirmation. Elle ne l'aurait de toute façon pas jeté ; les explorations sont toujours plus sympathiques à deux. De plus, avoir un bouclier humain à ses côtés est toujours chose appréciable.

« Moi, je cherche les caveaux... »

Sans une once d'hésitation, Marla dégaine son iphone, transformé en lampe torche pour l'occasion, et s'engouffre dans la suite du labyrinthe, confiante. Oh, elle n'oublie pas son petit ami rose ; la preuve, elle se retourne à mi-chemin pour lui faire signe. « Tu viens ? »

Comme deux idiots à jouer aux aventuriers ; comme les enfants qu'ils ne sont plus. Pas facile pour Miss Jones de jouer aux cow-boys et aux indiens le dimanche après-midi lorsqu'elle trottine derrière sa mère, une aiguille en main, cherchant à reproduire le tout dernier modèle de sa marque. Marla veut tout faire, mais commence à se rendre compte que le temps file, et que même avec toute la volonté du monde, elle ne pourra le ralentir. Marla fait partie de ces jeunes qui ont voulu grandir trop vite, et qui en ont finalement oublié de se poser.

« Sinon, moi c'est Marla. »


Ezechiel T. Qaletaga
Ezechiel T. Qaletaga
MessageSujet: Re: scary movie - LIBRE scary movie - LIBRE EmptySam 6 Avr - 21:18



L'Indien wauze...


Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce.




Un regard glacial, et tu sais à quel genre de personne tu as affaire. Le genre de personnes qui courent en nombre les couloirs de Falcone, le genre de personnes que tu connais depuis ta plus tendre enfance, le genre de personnes auxquelles tu ressemble toi-même bien plus qu’on ne le croit.
Cette demoiselle est sublime. Un charme ravageur, ouais, c’est le moins qu’on puisse dire. Son seul problème c’est qu’elle le sait. Et si jamais vous, vous ne vous en étiez pas rendu compte, elle se chargeait en une phrase, en un geste, en un regard, de vous le faire sentir jusqu’au plus profond de vos tripes, de vous ramener au rang de vulgaires insectes que vous êtes, tout juste bon à s’écarter devant elle.
Tu vois bien la façon dont elle t’a jaugé. Il serait mentir de dire que cela ne t’as pas agacé. L’espace d’un instant, ton regard se durcit, ton visage perd la candeur stupide que tu as utilisée pour masquer ta froideur habituelle. L’espace d’un instant, tu as envie de prendre une voix dure et virile que tu pourrais utiliser, plutôt que ce ton de semi-arriéré que tu as adopté jusqu’ici. L’espace d’un instant, tu as envie de lui prouver que tu es tout aussi intelligent et valable qu’elle ne l’est elle-même.
Mais ta fierté finit comme d’habitude par céder le pas à ton esprit manipulateur, résultat inconscient et quasiment incontrôlable pour toi de longues années de pratique. Et ton expression redevient celle de l’imbécile heureux qu’on finit toujours par croire que tu es lorsque la fille finit enfin par prononcer quelques mots –même pas qu’elle réagirait à ta fracassante arrivée d’abruti, en plus. Tcheu. Ingrate. Elle était tellement soignée, cette entrée. Et même pas la moindre remarque à ce sujet. Juste…

-« Hm, tu as une lampe de poche. »

Ooooooh, magnifique démonstration de l’évidence, as-tu envie de rétorquer avec suffisance. Mais tu te contentes de regarder ledit objet en marmonnant un petit « Ah oui, t’as raison… ». Genre, tu ne t’en étais pas encore rendu compte alors que tu l’as acheté il y a quelques heures à peine. Sans doute même moins que ça. Le temps à tendance à se dérouler beaucoup plus lentement dans des couloirs sombres et un peu glauques.
Mais voilà qu’elle revient sur les caveaux qu’elle cherche.

-« J’savais pas qu’on pouvait accéder à des caveaux en passant par ici… » lâches-tu à mi-voix, plus pour toi-même qu'autre chose.

Voilà qui rend encore plus intéressante ta petite exploration d’Indiana Jones wauze. Même si tu viens de te rendre compte que tu t’es lancé de façon encore plus imparfaite que ce que tu ne le pensais dans cette petite aventure. Est-ce qu’il y a vraiment des caveaux par ici, ou est-ce que cette fille espérait en trouver ?
Excellent question, tu n’étais pas suffisamment renseigné pour pouvoir formuler la réponse, idiot que tu es d’être parti quasiment à l’aveuglette.

Quoiqu’apparemment, mademoiselle est venue ici encore moins préparée que toi. Comme le prouve d’ailleurs l’Iphone qu’elle dégaine en guise de lampe. Uh uh uh. Et voilà qu’elle repart. Tu te doutes bien qu’elle ne va pas tarder à te faire bénéficier d’un regain d’attention, mais tu ne bouges pas, en attendant qu’elle le fasse. Ton rôle, c’est de jouer à l’abruti et de te faire désirer, Ezechiel. Alors tu restes au carrefour des multiples couloirs, qui peuvent représenter autant de possibilités, et tu t’amuses avec l’interrupteur de la lampe de poche. Il fait noir, il fait jour, il fait noir, il fait jour, il fa…

-« Tu viens ? »

Tu sembles te réveiller d’un coup, et tu te mets à courir en direction de la demoiselle qui t’a pose cette question. C’est le moment d’en rajouter une couche, maintenant.

-« Eh, attends-moi, tu marches vite, ha ha ! »

Here’s your masterpiece. Si avec ça, elle a encore un doute sur ton niveau d’intelligence, tu ne sais pas ce qu’il va falloir que tu inventes. Finalement, tu la rejoins, et vous allez pouvoir vous prendre pour des aventuriers qui courent énormément de risques dans les catacombes.
Ce qui commence par une présentation en règle, c’est-à-dire que la jeune fille te donne son prénom.
Tout un tas de jeux de mots plus mauvais les uns que les autres te viennent à l’esprit à l’entente de celui-ci. Tu hésites durant un long moment. Les dire ? Ne prononcer que le plus mauvais ? Te taire ? C’est finalement cette dernière option qui as ta préférence. Si tu joues très bien le rôle qui te va le mieux, celui d’abruti sympathique et un peu lourd par moment, ton égo t’impose quand même certaines limites.
Et puis tu finis par tilter que si elle t’a donné un patronyme par lequel la désigner, cette fille attend sans doute que tu lui rendes la pareille. Il te semble qu’effectivement, on t’a appris il y a fort longtemps que c’était la moindre des politesses.

-« Tu peux m’appeler Ezechiel si t'as envie. » Tu hésite un petit instant avant d’ajouter. « Ou Tallula, c’est comme tu veux. Hu hu. »

Peut-être que comme ça, elle comprendra ton petit numéro d'Indien toqué de tout à l’heure. Au pire, tant pis. Tu aimes bien ce prénom après tout. Il va mieux au rôle que tu joues qu'Ezechiel, songe-tu.
Tu attends un peu, et tu te rends compte que ta lampe de poche est quand même drôlement plus efficace qu’un smartphone, aussi cher que celui-ci coute. Comment tu t’en rends compte ? En continuant d’user prématurément les piles de ta lampe électrique, à l’allumer et l’éteindre en non-stop. C’est assez stressant. Surtout si on ajoute le petit clic-clic du bouton qui est le seul bruit à rompre le silence.

-« T’es vraiment sûre qu’il y a des caveaux ? Ca fait un moment que je traine ici –à un moment j’ai cru que j’étais perdu, hu hu- et j’ai rien vu qui y ressemble. »

Ta voix est un tantinet plus agréable qu’un cliquetis agaçant. Même quand tu l’utilise pour creuser la tombe de ton intelligence et soigneusement enterrer toute l'estime que cette demoiselle pourrait avoir à ton sujet.
Bonnie P. Bradburry
Bonnie P. Bradburry
MessageSujet: Re: scary movie - LIBRE scary movie - LIBRE EmptyDim 14 Avr - 20:44

scary movie - LIBRE
► JE NE SUIS QU'UNE SAINTE POUPEE ◄




« J’savais pas qu’on pouvait accéder à des caveaux en passant par ici… » 

Bien sûr qu'il ne le savait pas ; qui s'intéresserait à ce genre de rumeurs stupides, sinon une Marla en manque d'aventure ? Les devoirs faits, les vices soigneusement camouflés, il ne lui reste plus grand chose pour s'occuper – Roma, on commence vite à la connaître.

« Et moi, c'est ce que je cherche à savoir... »

Marla, elle veut tout savoir. Et c'est bien pour cela qu'elle a toujours couru les meilleurs établissements et reçu les meilleurs enseignements. Rester dans l'ignorance, une chose qu'elle ne supporte pas. Lorsqu'on a toutes les cartes en mains, n'en faire qu'un usage limité friserait le ridicule. Et toi, qu'en penses-tu l'indien ? Stupide être laid et décérébré, ou fabuleux comédien, quoique toujours aussi moche ? Lui, il ne peut être que l'un ou l'autre. Elle en a souvent croisé, des gens comme cela. D'incroyables idiots, ou de fins manipulateurs. Mais... Est-il possible d'avoir aussi peu d'amour-propre et de se ridiculiser ainsi en connaissance de cause ? Oh, il faut de tout pour faire un monde ; mais il est de certains cas que Marla ne comprendra jamais.

« Eh bien. Enchantée. » il n'est pas dans sa nature de sourire et de s'exclamer à tout bout de champs – si bien que, mis à part les froncements de sourcil et les grimaces dégoûtées qu'elle affiche parfois, il est bien difficile de lire en elle.

Se taisant, la brune continue d'ouvrir la voie – le temps d'admettre que, décidément, un Iphone, dans certains cas, peut, oui, s'avérer inutile. De la merde en boîte, elle le sait : mais, comment se passer de ses centaines d'applications indispensables ?
Mais, aujourd'hui, une simple lampe torche lui suffira ; ayant, bien évidemment demandé la permission au préalable, Marla prend l'objet des mains d'Ezechiel... Sans attendre sa réponse.

« Merci. Et, à propos... Ezechiel est un joli prénom. » constatation anodine, hein ? Pas chez Marla. Marla vous trouve laid ou se tait.

Il faut surtout savoir que s'il y a bien une chose que Nyx affectionne, c'est l'exotisme – les prénoms, en particulier. Les Ezechiel ne courent pas les rues, et semblent posséder... Une intonation noble. Ou du moins, c'est l'impression qu'elle en retire. Il est intéressant de constater à quel point un simple prénom peut vous apprendre sur la vie de son porteur ; ses parents, son milieu social. Cet idiot à beau fièrement porter sa coiffe indienne et ses cheveux roses, il est certain que ses parents n'étaient pas n'importe qui – quand au milieu social, vraiment ? Les pauvres boursiers sont bien présents à Falcone, mais ne courent pas non plus les couloirs.

« Je crois que... Ah ! »

Sans hésitation, Marla actionne l'interrupteur qu'elle vient de trouver ; une petite ampoule s'allume, éclairant le couloir. Aucun doute qu'il doit y avoir quelque chose non loin d'ici – peut-être même les caveaux tant recherchés. Excitée, la jeune veleno accélère encore le pas.

« On y est presque. Et tiens – nous n'en avons plus besoin. » nonchalamment, elle remet la lampe torche à son propriétaire ; et sans qu'elle s'en rende compte, l'adrénaline courant dans ses veines l'a amenée à utiliser le nous, chose qu'elle ne fait jamais. Car, pour inclure quelqu'un à ses côtés, encore faut-il lui accorder une quelconque importance.

Mah... Ezechiel peut bien se faire pardonner sa laideur et son mauvais goût par son prénom et sa lampe de poche. C'est tout ce dont elle avait besoin ; il lui a offert sur un plateau d'argent, inutile de rechigner.

Ezechiel T. Qaletaga
Ezechiel T. Qaletaga
MessageSujet: Re: scary movie - LIBRE scary movie - LIBRE EmptyMar 16 Avr - 21:31



L'Indien wauze...


Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce.




Ah, elle n’est pas sûre qu’il y ait des caveaux. C’est une hypothèse qui reste, comme l’indique son nom, à vérifier. Tu es soulagé, Ezechiel, inutile de le nier. Soulagé de voir que tu n’es pas passé à côté de quelque chose de VRAIMENT important, l’existence d’authentiques caveaux, puisque celle-ci n’est pas confirmée. C’est comme qui dirait une rumeur. Dont les fantastiques explorateurs que vous êtes allez vous faire un devoir de vérifier la véracité. Ta préparation imparfaite n’est pas si imparfaite puisque l’élément capital que tu ignorais –la présence de caveaux- n’est pas encore avéré comme science exacte.
Comment ça, je parle beaucoup pour rien dire, et de toute façon, on comprend rien à ce que je raconte ? Mais si, mais si, c’est tout un raisonnement. Bref. Nous nous contenterons de retenir que ton ego est sauf, Ezechiel. Et que ta curiosité insatiable est maintenant piquée au vif. Y’a-t-il vraiment des caveaux ici, ou ne sont-ce que des élucubrations d’une Marie Kingsley en herbe ? Mystère, mystère.
Tu n’aimes pas laisser les mystères irrésolus. Tu as hâte d’apprendre le fin mot de cette histoire, évidemment.

Cependant, évoquons donc un problème autrement plus intéressant. Tu t’attendais à ce que ton petit numéro d’abruti fasse que Marla te considère comme tel, et se permette donc de te parler sans se soucier de quoi que ce soit, ce qui est toujours captivant, et source d’une foule de renseignements souvent plus importants qu’ils ne le semblent au premier regard. C’est quand les gens ne se méfient plus au sujet de la mesquinerie de leur interlocuteur qu’ils dévoilent le plus vite leurs faiblesses et que leur caractère est pleinement discernable, débarrassé de ses faux-semblants.

Mais elle, elle doit encore se méfier. A moins qu’elle ne soit froide et peu expressive de nature. Ou que son « enchanté » ne soit rien de plus qu’une formule de politesse hypocrite alors qu’en réalité, elle n’est pas DU TOUT enchantée de ta présence. Ou qu’en fait, elle soit complètement blasée au quotidien. Ou que… Bon, au pire, tu t’en fous. Tu parviendras bien à la comprendre, surtout si tu continues à la coller comme tu le fais en ce moment.
Tu es un Indien rose un peu envahissant, Ezechiel. La seule distance que tu conserve entre Marla et toi, c’est un pas. Un simple pas. Tu reste tout près d’elle comme si tu avais peur de te perdre. Et la demoiselle en profite pour prendre TA lampe de poche, à TOI que TU as achetée avec TES propres sous –bon, ok, ceux de tes parents, préalablement récupérés à de pauvres âmes addict aux jeux de casino.

N’empêche que c’est TA lampe quand même, hmmm. Tu as envie de geindre comme un gosse ; tu geins comme un gosse. « Gn gn gn c’est ma lampe, t’as pas le droit de la prendre comme ça, bla bla bla, tu es méchante, tu pourrais demander, niiiiiih, c’est la moindre des politesses, blaaaaaaah. ». Tu ne t’écoutes même pas parler en fait ; et si cette fille est aussi intelligente qu’elle en a l’air, elle fait sans doute la sourde oreille elle aussi. Et puis après tout, elle fait un bien meilleur usage de l’objet que toi tu ne le faisais –comprendre qu’elle ne s’amuse pas à faire ‘’jour/nuit/jour/nuit’’ toutes les 69 secondes… Si tu râles, c’est juste pour la forme. Le rôle s’est imposé à toi de lui-même, tu n’as même pas eu besoin de réfléchir pour comprendre qu’il s’agissait de la réaction de tafiole molle et décérébrée appropriée.

Attention de ne pas réellement devenir ce crétin que tu joues.

« Merci. –bon, ben si elle te remercie, ça va, tu te tais, maintenant- Et, à propos... Ezechiel est un joli prénom. »

Hmmmm… Tu te demandes si cette remarque est aussi anodine qu’elle le parait. Les compliments semblent être une denrée qui traverse rarement les lèvres de cette jeune fille. Au fond, tu es content. Toi aussi, tu aimes ce prénom. Tu le trouves plus beau, et de loin, que tous ceux des Italiens qui peuplent les lieux.
Mais tu vas garder ces considérations pour toi.

-« Et Tallula ? C’est joli aussi, non ? Non ? Tu trouves pas ? »

Tu pourrais continuer d’insister comme un gros lourd pendant 5 minutes, oui. Sauf que soudain…

LA LUMIERE FUT.

Tu regardes avec stupeur une ampoule poussiéreuse s’allumer –alors qu’en fait, que vous soyez éclairé de cette façon ou d’une autre, tu t’en fous comme de la chenille dans le jardin du voisin-, tellement de stupeur et d’émerveillement pour ce géniiiiiiiie de Marla qui a trouvé un interrupteur, que tu en négligerais presque d’attraper la lampe torche que celle-ci te rends. Presque. Parce qu’elle t’a coutée trop cher pour que tu la laisses se fracasser au sol, quel que soit la perfection avec laquelle tu veux jouer ton rôle.
Et tu remarques qu’elle a dit nous, et tu remarques aussi que vous marchez plus vite maintenant. La demoiselle serait-elle excitée par la perspective de son objectif en approche ? C’est contagieux, tu commence à l’être aussi. Insérer le thème d’Indianna Jones ici, songes-tu. Tu le songes tellement fort que tu commence à siffloter cette petite musique agaçante.

Et soudain tu te figes. Tu t’arrêtes, tu ne bouge plus, tu ne fais plus le moindre bruit. Même les bracelets de tes poignets ne s’entrechoquent plus avec ces petits tintements métalliques qui rappellent vaguement les clochettes sur le traineau du père Noël. C’est le silence. Et tu agrippes d’un seul coup le bras de Marla, pour qu’elle se retourne vers toi tandis que tu lui pose LA question qui tue.

-« Eh, tu parles de caveaux depuis tout à l’heure. Mais ce sont pas des caveaux qui contiennent des cadavres comme au cimetière, hein ? »

Tu n’as jamais vraiment été au cimetière. Mais au fond, tu t’en fous COMPLETEMENT qu’il y ait des corps en décomposition là où vous vous rendez, ou qu’il n’y en ait pas. Quand tu étais gosse, tu voulais être médecin légiste. Tu t’en fous aussi de passer pour une chochotte. Tu t’en fous de ton amour-propre et de ta fierté que tu es en train de superbement piétiner dans ces vieux couloirs.

Bourdel. C’est quoi ton but, dans l’histoire, Ezechiel ??
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Invité
MessageSujet: Re: scary movie - LIBRE scary movie - LIBRE EmptyMar 23 Avr - 13:54

« ... Désolé. »

Quelle galère.
L'heure n'était plus aux moments agréables et doux d'une belle journée en Italie, mais d'un moment particulièrement chiant ; celui de la poursuite aux élèves. Oui, Falcone possède des dispositifs de surveillances assez sophistiqués, interdisant certaines choses, comme l'accès des endroits refoulés. Où les élèves n'ont nullement le droit de s'y rendre - sauf autorisation ou accompagné d'un adulte.

Mais ce n'était pas le cas, quelqu'un avait vu ou aperçu deux ombres se diriger vers les catacombes. Et à qui est-ce qu'on demande de vérifier que tout était en ordre ; Liam. Son seul jour de congé, son seul et unique jour où il peut enfin se reposer, sans vraiment s'inquiéter du fait qu'il allait se faire bouger un coup de pompes au cul.
En avant, camarade.

Il s'y dirige, armé d'une simple lampe de poche. Dans cet endroit qui sentait vraiment pas la rose et encore moins attiré par le décor des lieux. Catacombes, tombes ... Sinistre, cimetière. Bref, rien de bien enjôlant et qui sont les jeunes tordus qui ont eu la grande idée de se faufiler à l'intérieur ? Sérieusement, qui ?
Des jeunes idiots, naturellement.

« Il est strictement interdit de se rendre ici ! »

Effet de surprises et écho qui aidaient à la chose. Alors on a peur hein ? Bien sûr qu'ils ont eu peur, ils s'attendaient pas à voir un prof dans ces lieux et encore moins à une heure pareille. Non, mais sérieusement, c'est quoi cette éducation foireuse. C'est quoi ces élèves qui sont sur le mauvais chemin de la chose. Un endroit interdit n'est pas interdit pour rien.
Sacrebleu.

« Marla Jones, de la filière internationale et Ez... Ezechiel Q-Qal... eta ... »

Putain de nom étranger.

« BREF. Une jeune étudiante de la filière internationale et un étudiant de la filière politique n'ont strictement rien à faire ensemble. Partez d'ici, MAINTENANT. »

Les règles sont connes, mais elles sont ainsi.
Mr. Cerrucci a toujours favorisé la réussite de l'école. Les élèves sont ici pour étudier, devenir meilleur et réussir plus tard. Ils ont passé l'âge de faire ami-ami avec le premier venu. Surtout qu'ils sont tous dans un groupe précis, alors ils ont qu'à se faire des amis ailleurs. Loin.

« Et plus vite que ça, vous avez moins de trois minutes. »

Ajoute-t-il en pointant du doigt la sortie, il sentait qu'il allait se faire détester. Surtout après avoir fait un rapport pour ôter des points à ces deux-là. Il n'aimait pas ça, mais il n'est qu'un simple professeur au sein d'une école prestigieuse dirigée par un gars aussi tordu que John Kramer, alias Jigsaw dans la saga Saw.

Ou alors, veut-il lui aussi équilibrer les choses, sachant que ses élèves ont eux aussi, perdu des points, récemment.
Pauvres gosses.

© Codes par Oxymore.
Bonnie P. Bradburry
Bonnie P. Bradburry
MessageSujet: Re: scary movie - LIBRE scary movie - LIBRE EmptyLun 29 Avr - 19:42

scary movie - LIBRE
► THIS IS WAR; I FEEL. ◄




Qu'il joue un rôle ou pas ; cet indien commence prodigieusement à l'agacer. Marla n'est pas violente ; non, vraiment. Mais à cet instant précis, elle ne crache pas sur le fait de lui claquer un bon coup sa joue basanée – ce serait d'un soulagement. Qui les verrait dans ces catacombes, hein ? Il était certains jours où Marla aurait voulu être dans la peau d'une icidio ; pouvoir tout casser, se métamorphoser en bad girl le temps d'une journée, aller en prisons, ce genre de choses -clichés inside-.

Allez. Question à mille euro. La belle frappera-t-elle le bête ?

« Tallula... C'est... Exotique. » le tout lancé d'un ton semi-méprisant. Ce ne sera pas aujourd'hui qu'elle perdra son self-control – peut-être une autre fois, une bonne bouteille d'alcool sous le bras. L'anglaise continue de s'avancer, faisant la sourde oreille au manège tout bonnement ridicule de son compagnon d'infortune. Un soupir presque inaudible franchit ses lèvres pincées. Combien de temps avant de craquer ?

L'indien ouvre la bouche pour sortir... Une nouvelle idiotie. Pour changer. Marla en oublie presque qu'ici, ils sont à Falcone ; l'élite, les dirigeants de demain, les meilleurs parmi les meilleurs. Et que, bien évidemment que le plus diminué des falconiens saurait vous livrer les dix définitions courant dans le dictionnaire du mot caveau.

« A ton avis ? » court, concis, froid, peut-être lassé. Nyx accélère le pas. L'excitation de l'aventure et l'adrénaline de l'inconnu la quittent lentement, pour ne laisser que mademoiselle Jones, la hautaine, la méprisante. Mais... Ils ne peuvent être bien loin, ces caveaux. Pour sûr qu'elle les trouvera.

« Il est strictement interdit de se rendre ici ! »

Elle bondit presque, se retournant brusquement ; le souffle court, les yeux écarquillés. Au delà du fait que cette voix masculine a bien failli lui faire faire une crise cardiaque, un autre sentiment l'oppresse, vient lui nouer les entrailles, la rend fébrile – la peur insidieuse d'être découverte. Pas un faux pas. Pas un foutu faux pas depuis son arrivée dans ces murs. Mr. Cerrucci n'avait sûrement jamais entendu parler d'elle pour autre chose que ses excellents résultats. Cela ne pouvait pas... Toute son entreprise soigneusement montée pièce par pièce ne pouvait se retrouver totalement démembrée en l'espace de quelques minutes seulement.

Impossible.

« M-Monsieur O'Neil. »

Merde. Putain de bordel de merde. Voilà que la fin de l'aventure arrive bien plus tôt que prévue ; la prenant, une fois n'est pas coutume, par surprise. Non. Elle a été discrète. Elle n'aurait jamais dû se faire prendre. Jamais. Non, non et non.

Marla ne prononcera pas un mot de plus – pas dans ces catacombes, en tout cas. Sans un regard pour Ezechiel, la tête haute, elle rebrousse chemin, le regard vide ; sa posture est raide, son visage est effrayant de neutralité.

Ezechiel. Ezchiel. L'indien rose. Bien sûr. Sa faute. Avec ses cris, ses gesticulations, ses remarques idiotes. Ses lèvres se tordent en une grimace méprisante. Elle aurait dû y penser plus tôt. Un piège, une embuscade. Il l'avait bien eue, et elle ne s'y laisserai plus reprendre. Il n'entendrai plus parler d'elle. Aucun Stupro n'entendrai plus parler d'elle. Jusqu'au jour où...

La guerre est déclarée, mes amis.


Ezechiel T. Qaletaga
Ezechiel T. Qaletaga
MessageSujet: Re: scary movie - LIBRE scary movie - LIBRE EmptyMer 1 Mai - 22:44



Mister O'neil.


C'est vraiment qu'un sale rabat-joie.




« Tallula... C'est... Exotique. »

Ouh, quelle ton distant. Mademoiselle commencerait-elle à en avoir marre de toi, Ezechiel ? Tu te rends insupportable de plus en plus vite, en ce moment. C’est parfait. D’un autre côté, peut-être que le côté intellectuel et élitiste de base des étudiants de Falcone est un atout qui joue en ta faveur.
Franchement, ta question stupide sur ce qu’est un caveau… That was your new masterpiece. Mademoiselle accélère, comme pour s’éloigner de toi, Mademoiselle cède peu à peu, Mademoiselle montre son vrai visage. Hautaine, froide, narcissique sans doute. Tu t’y attendais un peu, en fait. Ce n’est que la confirmation de ce que tu savais déjà. Mais tu es content d’avoir réussi à exacerber ce trait de sa personnalité. Oui, tu es fier de toi, tu es fier de la connerie dont tu es capable de faire preuve.
Quel dommage. Parce que tu n’auras pas le temps d’en profiter, ni d’enfoncer le clou, ni de savourer la froideur de la dernière réponse concise de la demoiselle qui te sert de compagnonne d’aventure.

-« Il est strictement interdit de se rendre ici ! »

MLEFQZLKQJZGQKJN. Mon Dieu. Il est fort probable que tu aies frôlé la crise cardiaque. Cette fois, tu n’as même pas eu besoin de te forcer pour avoir la réaction qui corresponde à l’abruti que tu feins être : le sursaut, que dis-je, le bond de 15 mètres que tu as fait en entendant cette voix était 100% authentique. Tu as vraiment flippé ta race. Tu ne t’y attendais pas à celle-là.

Tu te retournes lentement vers la source de ta frayeur, et. Et merde. Un prof. Kekifoula ? KEKIFOULA, A UNE HEURE PAREILLE ? Ils ne travaillent jamais, les Italiens, ou quoi ?
Même pas foutu de se rappeler de ton prénom, d’ailleurs. Alors que pour Marla, ca roule tout seul, hein, comme de PAR HASARD. Ah, j’oubliais, c’est une fille, monsieur O’Neil semble avoir toujours plus de facilités à retenir ce qui a trait à la gent féminine que l’inverse. Et ton nom, est-ce qu’il y arrivera ? Non plus, non plus. Tu as eu un semblant d’espoir, mais non, jamais monsieur O’Neil n’arrivera à prononcer ton nom en entier. Il a vite abandonné d’ailleurs. Dommage. Ca te fait de la peine, buh hu hu, tu en pleurerais *ok je sors* C’est pas si compliqué que cela pourtant. QA-LE-TA-GA. En le voyant galérer comme ça, tu te retiens de pouffer, et de lui épeler d’un air moqueur.
La situation n’est pas à ton avantage, on va sans doute enlever des points à ton groupe, tu vas te faire lyncher, hors de question d’en rajouter une couche, Ezechiel. Un peu de sérieux.
De toute façon, tu déchantes rapidement, lorsqu’on vous demande de partir. Non, mais non quoi ! Ton rêve d’Indiana Jones des caveaux de Falcone, pulvérisé en dix secondes top-chrono.

Tu as envie d’insister, de protester, de crier à l’injustice. D’argumenter en disant que maintenant qu’un adulte est avec vous, vous avez le droit de poursuivre votre exploration –c’est marqué noir sur blanc dans le règlement, tu en es quasiment sûr. Mais en voyant Marla tourner les talons avec raideur, sans insister, en voyant son visage d’une neutralité si absolue que c’en est presque flippant, en sentant à sa moue méprisante la colère qui vibre en elle malgré tout, tu changes d’avis. Tu as d’autres problèmes à régler.
Elle est persuadée que tout est de ta faute. Ce qui n’est sans doute pas tout à fait faux, mais…

Ca va vous retomber dessus. Merde.

Il va falloir que tu préviennes tes camarades qu’en plus de perdre des points à cause de toi, ils vont devoir se méfier d’une certaine Veleno, des représailles étant plus que probablement à craindre.
Tu vas VRAIMENT te faire lyncher. Si on te retrouve étouffé par ton oreiller, on saura pourquoi.

Marla est partie trop vite pour toi, et puis tenter d’aplanir les choses devant le prof est une mauvaise idée. Qui sais de quoi il va vous accuser, après.
Alors tu te contentes de baisser les yeux d’un air contrit, comme pour montrer à Monsieur O’Neil que tu regrettes PROFONDEMENT ton comportement –ENORME BLAAAAAAGUE-, et de faire demi-tour en trainant des pieds, avec un air de malade à qui on vient d’annoncer qu’il ne restait plus que 3 jours à vivre.

-« N’empêche que, Monsieur, vu que vous étiez là, on aurait pu continuer l’exploration ensemble… Ca vous intéressait pas, vous, les caveaux ? » ne peux-tu toutefois t’empêcher de marmonner.

Parce que, oui, le plus agaçant, dans l’histoire, c’est que tu ne sauras sans doute jamais s’il y avait vraiment des caveaux dans les catacombes, ou si ce n’étaient que des idées en l’air. Tu supposes que tu devras te renseigner, Ezechiel. Mais de loin. De très loin.
Parce que tu ne reviendras pas sur les lieux avant un bon petit moment.
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