Ces cheveux noirs comme le jais qui lui arrivent juste en bas du cou, de petites mèches lui retombant sur le visage, n'allant pas pour autant gâcher sa vision.
Ses yeux rubis effrayant le plus souvent les jeunes filles et parfois même les hommes. Son corps musclé et robuste ne vous laissera pas indifférent(e).
Sa tenue vestimentaire est assez excentrique, il porte la plupart du temps un jean où dans les poches reposes constamment un paquet de cigarette et un briquet. Il porte un t-shirt gris, sobre et simple, il possède également une chaîne en argent avec une croix autour du cou.

Malgré son look sombre et l'odeur de la cigarette qu'il porte souvent sur lui, il reste un homme jovial aimant faire des blagues aussi nulles que les autres et tout simplement profiter de la vie.

Ce jeune Russe âgé de dix-sept ans est quelqu'un que personne ne peut se faire comme ennemi (ou presque). Tout simplement car il aime tout le monde, il a toujours ce sourire niais aux lèvres bien qu'il cache quelqu'un d'incroyablement intelligent et cultivé, mais est surtout assez hypocrite.

Il voue un culte aux chats, il aime les chats, il respire les chats, il vit les chats. Il trouve ces petites boules de poil "Trop adorable", elle sont propres et élégantes. Il ne peut pas s'empêcher de fondre à chaque petite chose ou personne qu'il voit.

Il aime les livres, les études, dormir, il aime boire, fumer, la mode et, pour finir, il aime les garçons.
En effet, Aleksander est donc homosexuel et ne le cache pas, bien qu'il ne va pas crier ça à tout les toits.

Il prend ses études très au sérieux et ne néglige aucune heure et cour et aucun devoir. Durant ses heures perdues, il lit, mais surtout, il dort.
Ses amis le surnomme "La marmotte", tout simplement car il peut dormir à poings fermés seize heures d'affilés.

Ah là là, Aleksander. Une longue histoire. Ce jeune homme qui a l'air d'avoir un passé douloureux et sombre en possède en fait un tout à fait banale.

« Mon enfance s'est passé tout à fait normalement, en Russie. Mon père travaillait dans un bureau dont j'ignore aujourd'hui même le nom tendis que ma mère restait à la maison à s'occuper de moi.

En effet, je suis fils unique... Peu de temps après m'avoir eu, elle était enceinte d'un autre enfant qui aurait dû être une fille. Mais hélas, elle fit une fausse couche et le bébé tant attendu depuis neuf mois n'arrivera jamais.

Même si j'étais assez jeune - je devais avoir sept ans - je pouvais comprendre la souffrance de ma mère et la non-présence de mon père.

Je crois même qu'il se fichait un peu de tout ça, il était trop occupé à travailler. Ma mère était très dépressive et à ce moment-là elle était donc à l'apogée de sa peine. Mais à ce moment là, je comprenais cette souffrance mais je ne pouvais pas me rendre compte de l'ampleur que ça prenait. Bien heureusement elle se calma petit à petit, et devenait de plus en plus entreprenante avec moi. Avait-elle peur de me perdre ?

C'est vrai que dans notre famille nous avons la santé très fragile. Et le froid de la Russie ne peut qu'être mauvais pour ma santé et celle de ma mère, qui, était quand même plus résistante.

A mes dix ans, ce fut trop. L'absence de mon père préoccupait trop ma mère. Elle divorça donc et quitta le domicile conjugal afin d'aller s'installer en France. Ce pays qui l'avait attiré depuis tout ce temps, ce rêve pouvait enfin aboutir.

Ma mère était une femme très belle et très gentille. Je l'admirai, et j'étais fier d'être son fils. En France, l'école était obligatoire - en Russie aussi mais je trouve qu'ils étaient moins strict à ce sujet ! Je faisais en sorte de ne jamais y aller. - et je devais donc rattraper les quelques années de cour.

Mes professeurs constatèrent également que j'avais un Q.I nettement plus élevé que les autres (j'ai cru que j'étais un imbécile heureux.), et quand ma mère l'apprit ce fut une immense joie que son fils était intelligent. (elle aussi pensait que j'étais un imbécile heureux, mais ça l'importait peu...)


Treize ans, les cours se passent bien. En France, il y a beaucoup de gens qu'on appelle communément "R-A-C-A-I-L-L-E-S", vous savez, ces gens avec un vocabulaire déplorable et un look étrange, qui sèchent les cours, qui se bourre la gueule et qui fument comme des pompiers.
Ils m'intéressaient. J'avais envie de me laisser tenter à ce jeu dangereux qui était incroyablement attirant. J'avais envie de me laisser tenter, j'avais envie.

C'est ce que je fis. Ma mère fut assez perturbée sur le fait que je commençai à fumer, boire et à rater des heures de cours. Je ne me rendait pas compte que tout ça la détruisait mentalement.

Quatorze ans, ma mère qui était si résistante est atteinte par une leucémie et meurt peu après. Dans son lit de mort, elle me fit part de ses dernières paroles et me confia également une croix, une croix simple en argent. Elle succomba peu de temps après, je m'en voulait réellement, j'étais vraiment mal. Je pensais avoir entraînée la mort de ma mère.

Après quelques temps de réflexion, je savais que ma mère ne voulait pas me voir dans cet état là, pas dans la même état qu'elle.

Aller de l'avant, c'est ce que je devais faire ! Mais je n'ai pas réussi à me passer de l'alcool et de la cigarette. Ce n'est qu'une futilité, mes capacités mentales ne baissent pas pour autant. Je crois. »

Voici donc l'histoire de notre cher Aleksander, qui, au final se termine en "Happy End".

« - Fal... Quoi ? Fail con ? Non... Falcone. Cette académie a l'air fort intéressante, je pourrai sans doute m'y plaire et me faire plein de nouveaux amis qui m'apprécierons pour ma juste valeur, sans doute. L'envie de rejoindre cet endroit me fait brûler d'excitation ! ... AH ? Parce que j'en ai envie !! »