Parce qu'on ne bouscule pas les gens impunément.                                                                               
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Parce qu'on ne bouscule pas les gens impunément.

Ryan J. Cooper
Ryan J. Cooper
MessageSujet: Parce qu'on ne bouscule pas les gens impunément. Parce qu'on ne bouscule pas les gens impunément. EmptyMar 14 Mai - 14:38


Ryan & Ezechiel

*Un vendredi après midi comme tous les autres à première vue. 14 heures, la pause de midi c'est fini pour moi, enfin l'heure de retourner en cours. Oui enfin, qu'est ce qu'on se fait chier pendant la pause de midi quand même.... C'est vrai quoi, un quart d'heure voir une demi heure ça serait amplement suffisant pour manger, on y gagnerait une heure et demi de cours même. On apprendrait encore plus de choses dans la journée, ça serait merveilleux n'est-ce pas ? Bref, trêve de bavardage, je me dirigeais tranquillement vers ma salle de cours, le cours commençant dans quelques minutes sauf que.... c'est une fois arrivé devant la salle que je me rendais compte que j'avais laissé mes affaires dans mon casier.... et merde... Si j'y vais maintenant je vais être en retard, mais si j'ai pas mes affaires je doute que le prof' apprécie.... Roh fait chier. Je me mets donc à courir, redescendant les escaliers à toute vitesse, après tout, si je me dépêche avec de la chance le prof' sera pas encore arrivé.*

Putain, pourquoi ça arrive jamais au bon moment ce genre de chose...


*Oui je râle à voix haute, en descendant à toute vitesse les escaliers. Non mais c'est vrai quoi, juste au moment ou le cours était censé commencer, pouf, pas d'affaires. Ok c'était pas un cours que j'affectionne particulièrement... mais quand même... J'ai pas envie que le professeur me prenne en grippe, c'est vachement important le rapport professeur-élève. Un professeur pourrait OSER mettre une remarque négative sur un de mes contrôles ou sur mon relevé de note. Et pour être le meilleur, il ne faut pas de remarque négatives.... faut être le meilleur quoi. Bref. J'arrivais enfin devant mon casier, essoufflé, je sortais alors la clé du cadenas de ma poche afin de l'ouvrir et de prendre mes affaires. Puis lorsque j'avais tout prit je refermais le casier avant de regarder ma montre.*

Tsss... j'suis en retard, le prof' est arrivé là, c'est sûr.... fait chier bordel.


*Grognais-je dans le couloir avant de mettre un coup de pied dans les casiers. Moi ? Exagérer ? Pas du touut. Disons que, j'aime juste être ponctuel, question de respect et d'éducation. C'est tellement pas agréable d'attendre quelqu'un quand on a rendez vous avec lui. Alors pour les cours c'est pareil, voilà.*




(c) Ryan J. Cooper ee

Ezechiel T. Qaletaga
Ezechiel T. Qaletaga
MessageSujet: Re: Parce qu'on ne bouscule pas les gens impunément. Parce qu'on ne bouscule pas les gens impunément. EmptyVen 17 Mai - 17:02

Bam. OUPS.



Qu'est-ce tu fais dans le passage, aussi?

"Il n’était probablement pas normal de se cacher pour travailler avec acharnement ; et pourtant, c’est exactement ce que tu faisais au quotidien, Ezechiel. La pause de midi était atrocement longue ; même en France, ils ne tiraient pas autant sur la corde. Au début, tu jouais ton rôle, tu trainais avec des gens ; ordinaires pour la plupart, trop, d’ailleurs, le but étant de passer pour un idiot. Toutefois rapidement lassé de leur médiocrité, et ne disposant guère d’assez de temps au milieu de la nuit pour viser l’excellence que tu aspirais à représenter à travers tes études, tu décidais de mettre à profit la pause médiane pour gagner de nécessaires heures de sommeil.

Cette décision datait d’une semaine à peine ; et tu avais déjà des problèmes. Trop absorbé par les livres qui te servaient de manuels, bloquant sur une équation quelconque, tu avais omis de surveiller l’heure aussi assidument que d’habitude. Et le fin fond des jardins qui servaient de cour de récréation à l’institut ou tu avais réussi à t’isoler était bien loin de ta salle de classe : avantage lorsqu’il s’agissait d’être tranquille, voilà qui se transformait en inconvénient sitôt que tu prenais pied tardivement avec la réalité.

En retard, en retard. Deux mots qui figuraient probablement en très bonne place parmi la liste de ceux qui te faisaient horreur. Inadmissible, inenvisageable, impossible qu’Ezechiel Qaletaga soit catalogué comme retardataire. Avec une maigre avance sur la sonnerie, tu fonçais dans le bâtiment, l’esprit seulement occupé par ton objectif. Courir dans les couloirs, c’est mal ; franchir le pas de la salle de cours après le début de celui-ci, c’est pire.

Un violent choc dans l’épaule t’arrête sans que tu ne t’y attendes ; et pourtant tu es loin du mur. Il n’en faut pas plus pour que tu te rendes compte que quelque chose cloche, et d’un geste reflexe, tu rattrapes par le bras le pauvre garçon dans lequel tu viens de foncer, avant qu’il ne tombe.
Tu ne sais pas s’il serait réellement tombé sous la force de la collision ; mais tu n’as guère réfléchi avant de le rattraper pour parer à toute éventualité–c’est le principe du reflexe. Serais-tu gentil, au fond, ou souhaiterais-tu inconsciemment te protéger au maximum des ennuis ?
Qu’importe. Sans lâcher son bras, tu te penche vers le pauvre hère qui n’a rien demandé à personne. Tu l’observe quelques secondes, mais tu dois vite te rendre à l’évidence, tu ne le connais pas.

Ce qui n’est pas une raison pour oublier les bonnes manières –plus ou moins- soigneusement inculquées par tes parents. Non pas qu’elles t’aient été enseignées comme utiles en tant que telles ; plutôt des moyens de prouver aux gens l’existence de la bonne foi que tu ne possède pas, ton illusoire soumission qui n’a d’autre but que faire oublier la méfiance que tu peux inspirer comme tout un chacun et te permettre finalement de frapper dans le dos. C’est toujours plus efficace.

-« Oh, pardon, pardon, je ne t’avais… Pas vu. » lâches-tu, avec cet air tiers-affolé, tier-idiot et tiers-absolument navré dont tu as le secret.

C’était la stricte vérité, remarque. Allez, est-ce qu’on pousse le vice jusqu’à dire pourquoi ?

-« Je regardais pas en bas. »

Du haut de ton mètre quatre-vingt-six et de ta tignasse rose ; l’autre garçon devrait apprécier le sous-entendu. Est-ce que ta faute si tu fais, au bas mot, vingt centimètres de plus que lui ? Non. Est-ce de ta faute si tu lui as rentré dedans ? Non. Il aurait du boire plus de soupe pour être au niveau de ton champ de vision.
Voilà tout.

Parce qu'on ne bouscule pas les gens impunément.

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